2016
DOI: 10.3917/ag.709.0246
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Que peut la fiction pour la géographie ? Les apports de la littérature de jeunesse dans les apprentissages

Abstract: La littérature de jeunesse de fiction renferme a priori des objets et des modes de connaissances qui permettent d'enseigner et d'apprendre une géographie se préoccupant notamment de l'individu et des dimensions subjectives du réel. Ce texte programmatique explore les propriétés des fictions littéraires et en particulier les possibilités que renferme la littérature de jeunesse. Les œuvres de fiction, en tant qu'expérience de pensée, fournissent aux lecteurs des mondes possibles, des mondes mixtes occasionnant d… Show more

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“…de la proximité que cette dernière entretient avec le genre du conte, notamment par leur public commun.Une des premières explorations de la thématique spatiale, axée sur la fonction des cartes et l'analyse de cartographies des mondes imaginaires dans des corpus jeunesse, a été présentée dans le numéro 29 des Cahiers Robinson, intitulé Cartes et Plans : paysages à construire, espaces à rêver et qui réunit les travaux d'un colloque organisé en 2008 à l'université d'Artois. Avec quelques années de recul, il apparaît que ce volume marque l'émergence d'une dynamique de plus grande ampleur dans la recherche européenne, émanant des champs des études littéraires et de la géographie, et caractérisée par une attention accrue portée à la littérature de jeunesse, entendue comme « expériences de pensée » pouvant aussi être exploitées d'un point de vue cognitif et heuristique(Cavaillé, 2016), ancrées dans un cadre (« setting ») spatial, historique et culturel(Watkins, 2005 : 67-68).Naît ainsi une démarche à la croisée des disciplines et des méthodes d'analyse, comme en témoignent les travaux parus ces vingt dernières années, qui font volontiers appel à Il peut ainsi être considéré comme une limite apportée au regard, au champ visuel, déterminant une certaine perception du paysage, donnant à voir quelques éléments, suggérant les pièces, morceaux, composantes cachées et stimulant ainsi l'imagination. La ligne et la création visuelle de l'horizon variant selon le point de vue de l'observateur, la « hauteur d'enfant » souvent adoptée par le texte littéraire apporte incontestablement des observations intéressantes.Les articles présentés ici abordent aussi bien des classiques de la littérature de jeunesse (Maffre ; Brière) que des oeuvres fondamentales du XX e siècle, ou d'autres moins connues des premières décennies du XXI e siècle, et publiés aussi bien en Europe et en Amérique du Nord (Asonova & Bukhina ; Da Sylva ; Iché) qu'en Afrique (Drab).…”
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“…de la proximité que cette dernière entretient avec le genre du conte, notamment par leur public commun.Une des premières explorations de la thématique spatiale, axée sur la fonction des cartes et l'analyse de cartographies des mondes imaginaires dans des corpus jeunesse, a été présentée dans le numéro 29 des Cahiers Robinson, intitulé Cartes et Plans : paysages à construire, espaces à rêver et qui réunit les travaux d'un colloque organisé en 2008 à l'université d'Artois. Avec quelques années de recul, il apparaît que ce volume marque l'émergence d'une dynamique de plus grande ampleur dans la recherche européenne, émanant des champs des études littéraires et de la géographie, et caractérisée par une attention accrue portée à la littérature de jeunesse, entendue comme « expériences de pensée » pouvant aussi être exploitées d'un point de vue cognitif et heuristique(Cavaillé, 2016), ancrées dans un cadre (« setting ») spatial, historique et culturel(Watkins, 2005 : 67-68).Naît ainsi une démarche à la croisée des disciplines et des méthodes d'analyse, comme en témoignent les travaux parus ces vingt dernières années, qui font volontiers appel à Il peut ainsi être considéré comme une limite apportée au regard, au champ visuel, déterminant une certaine perception du paysage, donnant à voir quelques éléments, suggérant les pièces, morceaux, composantes cachées et stimulant ainsi l'imagination. La ligne et la création visuelle de l'horizon variant selon le point de vue de l'observateur, la « hauteur d'enfant » souvent adoptée par le texte littéraire apporte incontestablement des observations intéressantes.Les articles présentés ici abordent aussi bien des classiques de la littérature de jeunesse (Maffre ; Brière) que des oeuvres fondamentales du XX e siècle, ou d'autres moins connues des premières décennies du XXI e siècle, et publiés aussi bien en Europe et en Amérique du Nord (Asonova & Bukhina ; Da Sylva ; Iché) qu'en Afrique (Drab).…”
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