Quartiers sécurisés, perceptions du (dés)ordre socio-spatial et mé(con)fiance envers l'Etat : le cas de la métropole de Lisbonne

Abstract

Cet article analyse le phénomène des quartiers sécurisés et leur production socio-spatiale. D’abord, on décrit ce phénomène et on établit ses liaisons principales aux « conditions » modernes et postmodernes et à la question politique. Ensuite, on analyse le casspécifique des quartiers sécurisés de la métropole de Lisbonne, et on discute les résultatsd’une enquête sur les perceptions par les résidents des quartiers sécurisés du (dés) ordresocio-spatial (y compris les questions de sécurité et de production d’autres biens publics,du gouvernement, de l’aménagement du territoire, etc.), et leur mé (con) fiance enversl’État pour gérer et résoudre les problèmes potentiels.

Gating as exclusionary commoning in a post-socialist city

“…Club membership eliminates the free-rider problem inherent to public goods. Moreover, the fact that "a club provision proffers an alternative to a central government provision of local public goods" (McNutt 1999, p. 946) may serve as justification of gating for the sake of the common (collective) good, wherever the government fails to do so sufficiently and/or effectively (Raposo, Cotta 2009, Warner 2011. According to Webster (2002, p. 397) "cities naturally fragment into many small publics, each of which may be thought of as a collective consumption club" and therefore gated communities should be regarded as urban consumption clubs in which "legal property rights over neighbourhood public goods are assigned by property-market institutions".…”