Propos sur le bonheur

Abstract

Retour à la table des matières Ce recueil 1 me plaît. La doctrine me paraît sans reproche, quoique le problème soit divisé en petits morceaux. Dans le fait le bonheur est divisé en petits morceaux. Chaque mouvement d'humeur naît d'un événement physiologique passager ; mais nous l'étendons, nous lui donnons un sens oraculaire ; une telle suite d'humeurs fait le malheur, je dis en ceux qui n'ont pas de graves raisons d'être malheureux, car c'est ceux-là qui sont malheureux par leur faute. Les vrais malheurs, je n'en ai rien écrit ; et pourtant je crois qu'on y ajoute encore par l'humeur. Vous vous souvenez d'un mot de Gaston Malherbe du temps qu'il était sous-préfet de Morlaix : « Les fous sont des méchants » me dit-il, Que de fois j'ai eu occasion de répéter ce mot-là Et je crois que le commencement de la folie est une manière irritée de prendre tout, même les choses indifférentes ; c'est une humeur de théâtre, bien composée, bien jouée, mais qui dépasse toujours le projet par une fureur d'exprimer. Cela est méchanceté par un besoin de communiquer le malheur ; et ce qui irrite alors dans le bonheur des autres, c'est qu'on les juge stupides et aveugles. Il y a du prosélytisme dans le fou, et premièrement une volonté de n'être pas guéri. On s'instruit beaucoup si l'on pense que les coups heureux de la fortune ne peuvent guérir un fou. Ce n'est qu'un cas grossi, qui ressemble à nous tous. Une colère est terrible si l'on souffle sur le feu, ridicule si on la regarde aller. 1 Édition originale des Cahiers du Capricorne enfermant soixante Propos.

The post-Macy paradox, information management and organising: Good intentions and a road to hell?

“…This requires a phenomenological posture likely to make sense of people's corporeal frameworks and their relationships with their mental and cognitive individual and organisational activities. This is what we tried to emphasise when drawing on Alain (1928) and his vision of embodied happiness. 'Information', as conceptualised from the Macy conferences, is at least as old as computer science, information science and management information systems but its organisational implications deserve to be explored from historical, semiotic and sociomaterial perspectives, the latter having so far mainly concentrated on information technologies rather than information and its effects on our well-being and happiness.…”

“…This has strong phenomenological implications. For the philosopher Alain (1928), happiness implies a connection between mental activities and the body, a mental process embedded in a here and now. The disembodiment, related to what we present here as a contemporary 'semiosis', makes this connection harder and harder.…”

“…The famous Propos of the philosopher Alain (1928) brings interesting insights from an individual psychological perspective into this phenomenon. According to Alain: "The body (…) suffers through ideas and heals through action.…”

“…At a time when one questions the sociomateriality of our world, it is important to remember that our body is an essential social instrument, as expressed in the notion of "embodied" phenomenology in the philosophy of perception (see [Merleau-Ponty 1945Feyereisen and de Lannoy 1991;Pickering 2005]). For Alain (1928), the body is both the key space for the construction of individual happiness, and one of its worst enemies. Indeed, extreme action, in particular when it is dissolved into collective activity, is also that which departs the most from ethics: "in all men, action makes consciousness vanish" (105).…”

bonheur-- à deux pas d'ici

“…Il s'agit de : Yvon Joly, Stéphane Aubut, Clément Martel, Josée Savard, Vincent Lemieux, Jacques T. Godbout, Michelle Perron, Claude Gilbert, Gherty Rhainds, Eman Ali, Éric Pilote, Mustapha Fahmi, Cynthia Harvey, Roland Bourdeau. Je suis aussi redevable envers la merveilleuse équipe des Éditions JCL et l'Université du Québec à Chicoutimi, cette institution qui [280] m'accueille depuis plus de quinze ans maintenant. Je remercie également Yves Vaillancourt, Christian Jetté, Lucie Dumais, Marielle Tremblay, Sébastien Savard de l'équipe de recherche Economie socia-le, santé et bien-être et Danielle Maltais pour la précieuse collaboration qui s'est nouée au cours des années.…”