“…La description du syndrome douloureux chronique renvoie non seulement à la chronicité de la plainte douloureuse, mais aussi à des attitudes et comportements « dysfonctionnels » : handicap exagéré, conduites toxicomaniaques, déni des perturbations émotionnelles, évitement d'activités vécues comme néfastes, humeur dépressive, bénéfices secondaires financiers, etc. [29]. Ce concept, indiscutablement utile lorsqu'il s'agit, par exemple, d'éviter des interventions iatrogènes, tend toutefois à reproduire des stéréotypes négatifs et à stigmatiser le « douloureux chronique ».…”