“…L'organisation n'est donc pas vue comme une structure figée et immuabletel un artefact conçu qui ne pourrait évoluer. Cette vision d'une organisation capacitante comme « débattable et instrumentalisable » implique que les organisations : (1) mettent en place des espaces de « débats et confrontation de points de vue » sur « les conflits de critères, de buts, de logiques sur le travail » 2 , et plus largement (2) soutiennent l'autonomie et l'activité réflexive des opérateur.trice.s de tout niveau hiérarchique tant au niveau individuel que collectif Mollo & Nascimento, 2013) (3) permettent la prise en compte des capacités d'innovation des opérateur.trice.s pour qu'elles puissent « être intégrées à la structure (organisationnelle) de telle sorte que la conception se poursuive dans l'usage » (Arnoud & Falzon, 2013, p. 224). Or, comme le rappelle notamment Bonnefond (ce dossier), les organisations du travail contemporaines n'assument pas « la délibération sur les conflits de critères sur la qualité du travail (Clot, 2010) Arnoud et Perez-Toralla nous rappellent que développements des organisations, des collectifs et des individus sont intriqués : le développement des organisations est soutenu par le développement des individus (p.ex.…”