Post-Traumatic Stress Reactions Amongst Rescue Workers After a Major Rail Accident

Sinistres et intervenants

“…Durham et al (1985) ont aussi trouvé qu'au moins 80% des intervenants (Laube, 1985), alors que Smith et de Chesnay (1994) ont noté une réminiscence des événements traumatisants chez leurs sujets. Andersen et al (1991) Les réactions ou répercussions émotionnelles et cognitives chez les intervenants en situation de désastre ont été constatées par plusieurs chercheurs et semblent se rencontrer communément (Bradford et John, 1991 ;Hodgkinson et Shepherd, 1994 ;Mikulencak, 1992 ;Miles et al, 1984 ;Raphael, 1991 ;Shepherd et Hodgkinson, 1990). Lamontagne (1983) souligne quant à elle que certains symptômes cognitifs sont fréquemment rencontrés en situation de désastre et que ceux-ci peuvent affecter certaines facultés mentales ou intellectuelles des individus (tableau 3).…”

“…Raphael et al (1983Raphael et al ( -1984 et rapportent que l'expérience aidante vécue par les intervenants, après un déraille-ment de train, contribuait chez plusieurs à augmenter la satisfaction ressentie face à leur propre existence. Lors d'un désastre de même type, Andersen et al (1991) ont souligné que 46% des secouristes de diverses catégories professionnelles mentionnaient que l'intervention avait eu un impact positif sur leur vie.…”

“…Musekari et al (1990) ont quant à eux fait mention de sentiments d'impuissance, de colère et d'irritabilité ainsi que de confusion chez deux différentes équipes de travailleurs en santé mentale huit semaines et six mois après l'ouragan Hugo. Les sujets de Kenardy et al, (1996) Une atténuation graduelle fut aussi remarquée chez l'ensemble des sujets d 'Andersen et al (1991) mais, par contre, chez ceux qui avaient développé une psychopathologie selon le GHQ (18%) ou à l'IES (10%), on notait une augmentation significative des symptômes à sept mois, comparativement à trois mois au GHQ et à l'échelle de l'intrusion à l'IES. Le score total à l'IES et celui de l'évitement étaient aussi plus élevés mais non significatifs.…”

“…Sans établir un lien entre les symptômes psychologiques et la formation, Andersen et al (1991) ont relevé que 42% des intervenants (policiers, pompiers, ambulanciers, membres de la défense civile, etc.) se sentaient non préparés pour les tâches qu'ils avaient eu à accomplir lors d'un déraillement de train meurtrier.…”

“…Taylor et Frazer (1982) ont aussi évoqué le fait que de ne pas considérer comme humains les corps manipulés par les secouristes constituait une stratégie d'adaptation effective et qui fut davantage utilisée par les intervenants plus jeunes. Andersen et al (1991) croient également que la somatisation peut aussi correspondre à une stratégie d'adaptation psychologique. L'utilisation du déni, de la distanciation ou du retrait s'avère [185] également une stratégie recensée dans la littérature.…”