Phlegmon peri-amygdalien aspects diagnostiques et thérapeutiques

Les localisations rares de l’adénome pléomorphe : à propos de quatre cas cliniques

“…Les glandes salivaires accessoires, disséminées dans l'ensemble des voies aérodigestives supérieures, Numéro spécial Pathologie -2 Moukram K., El Bouhairi M., Ben Yahya I. peuvent être le siège de tumeurs rares et réputées bénignes dans la majorité des cas, principalement au niveau de la muqueuse de la bouche (voûte ou voile du palais, plancher de la bouche, joues, lèvres), plus rarement du larynx ou des fosses nasales. Les variétés tumorales sont nombreuses ; la plus courante est l'adé-nome pléomorphe (anciennement dénommé tumeur mixte), qui demeure un souci majeur pour tout méde-cin dentiste à cause de son risque de dégénérescence maligne et qui peut se transformer en carcinome après une longue évolution (3,4,8,9). Elle était plus fréquente chez la femme avec un maximum de survenue à 40 ans, l'âge approximatif de nos patients (6,10).…”

“…Celles-ci sont en effet le plus souvent régulières et « rassurantes » sur le plan cytologique. Un des éléments importants du diagnostic est l'observation d'un stroma particulier qui, de façon très caractéristique, prend un aspect myxoïde, avec parfois une différenciation cartilagineuse ou osseuse (9,11). Histologiquement, l'adénome pléomorphe se caractérise par un polymorphisme cellulaire avec présence de cellules myoépithéliales, épithéliales et stromales, d'où le nom de tumeur mixte (3).…”