Perception paysanne des principales contraintes et pratiques culturales en production de patate douce au Burkina Faso

Abstract

Perception paysanne des principales contraintes et pratiques culturales en production de patate douce au Burkina Faso.

Etude comparée de l’effet insecticide des huiles essentielles de <i>Cymbopogon citratus</i> DC et d’<i>Ocimum canum</i> Sims sur <i>Cylas puncticollis</i> Boheman, un charançon de la patate douce

“…Les contraintes de production les plus fréquentes sont les aléas climatiques, les conditions édaphiques et les attaques des charançons au champ et en stock. Le charançon de la patate douce de l'espèce C. puncticollis Boheman a été identifié comme le principal ravageur des racines tubéreuses de la patate douce (Koussoubé et al, 2018). Cette espèce exerce une forte pression aussi bien sur la culture que sur les racines.…”

Evaluation au laboratoire du comportement du charançon Cylas puncticollis Boheman (Coleoptera: Brentidae) vis-à-vis de quatre variétés de patate douce (Ipomoea batatas Lam) au Burkina Faso

“…La productivité demeure faible et stagne à 11,57 t / ha (DGESS, 2014) pour un potentiel de 25 t / ha (Djinet et al, 2015). La faiblesse des rendements est due à des contraintes abiotiques et biotique (Koussoubé et al, 2018a;DGESS, 2014). Parmi les contraintes biotiques, le charançon C. punctiollis représente la principale contrainte de la production de cette culture (Koussoubé et al, 2018a).…”

“…La faiblesse des rendements est due à des contraintes abiotiques et biotique (Koussoubé et al, 2018a;DGESS, 2014). Parmi les contraintes biotiques, le charançon C. punctiollis représente la principale contrainte de la production de cette culture (Koussoubé et al, 2018a). Les dégâts sont dus à la fois aux adultes et aux larves mais ce sont les larves qui causent plus de pertes à la culture (Stathers et al, 2013).…”

Influence de quelques paramètres climatiques sur les effectifs de Bemisia tabaci sur la tomate (<i>Solanum lycopersicum L.</i>)

“…Le virus responsable de la maladie, le Tomato yellow leaf curl virus (TYLCV) selon Rubio et al (2003) est transmis par la mouche blanche, Bemisia tabaci Gennadius (N'zi et al, 2010). Cette mouche, dont la prolifération en Afrique tropicale est probablement liée aux facteurs climatiques et à l'usage exclusif de pyréthrinoïdes de synthèse qui entraine le phénomène de résistance chez le ravageur, représente à elle seule un double danger (Gamarra et al, 2016) de par sa capacité à engendrer des dégâts directs sur les plantes, à transmettre le TYLCD et d'autres maladies virales sur la patate douce au Burkina-Faso (Koussoube et al, 2018) et sur le cotonnier en Côte d'Ivoire (Didi et al, 2018) et au Sénégal selon Sarr et al (2016). En effet, le rendement est amoindri car, la fonction photosynthétique et la qualité des produits récoltés sont affectées par l'excrétion du miellat (Lida et al, 2009).…”

“…Cependant, on assiste ces dernières années à des changements climatiques d'une année à l'autre tant dans la durée que dans les effets (Kouassi et al, 2010 ;Ahoussi et al, 2013). Ce manuscrit traite d'un sujet scientifique d'actualité car avec le changement climatique l'impression d'une recrudescence de ce ravageur dans la sous-région Ouest-africaine est donnée (Didi et al, 2018 ;Koussoube et al, 2018). La recherche de variétés tolérantes à cette maladie, à son vecteur et productives paraît la solution indiquée pour aider les producteurs à améliorer la productivité de cette culture (Babu et al, 2018).…”