“…D'une part, le stress professionnel est un phénomène relevant des perceptions, et on est donc dans une configuration dont on sait qu'elle peut favoriser l'émergence d'erreurs de traitement, et donc de biais cognitifs conduisant a l'observation d'optimisme comparatif, comme il a été montré sur d'autres risques (Causse, Delhomme & Kouabenan, 2005). D'autre part, le stress professionnel est très médiatisé, la fréquence et la gravité de ses effets sont souvent décrits, ce qui peut constituer la èncore des éléments favorables pour l'apparition d'optimisme comparatif (Kruger & Burrus, 2004;Spitzenstetter, 2006). Le stress professionnel est en effet lié a `des problématiques individuelles, comme l'estime de soi, la réponse a `l'anxiété, problématiques qui se retrouvent régulièrement invoquées dans l'optimisme comparatif (Taylor & Brown, 1994;Taylor et al, 1992).…”