The growing literature on desertion from insurgent groups focuses almost exclusively on male deserters, with few comparisons to combatants who choose to stay and little consideration of women combatants or the gendered norms and narratives that restrict combatants’ options. As governments increasingly emphasize “counter-narratives” to prevent radicalization and encourage disengagement from non-state armed groups, there is insufficient empirical evidence on how such framing contests between governments and insurgents might affect how recruits calculate their options. With “deradicalization” programs proliferating globally, and disarmament, disengagement, and reintegration (DDR) programs continuing to perpetuate gender stereotypes, it is critical to examine why some men and women disengage from violence while others stay, how they evaluate these decisions, and how gendered norms affect these decisions. Based on over 100 interviews with men and women ex-combatants across seven departments of Colombia, this article examines the effects of framing contests between the FARC guerrillas and the Colombian government, in which gender norms and gendered power dynamics play key roles. This paper argues that these gendered framing contests are critical to individual combatants’ disengagement decisions and, in particular, influence how women combatants perceive their alternatives and manage their exit pathways out of non-state armed groups.
Las crecientes publicaciones sobre la deserción de combatientes de los grupos rebeldes se centran casi exclusivamente en los desertores hombres, con pocas comparaciones con los combatientes que deciden quedarse y poca consideración de las combatientes mujeres o la influencia del género en las normas y la narrativa que restringen las opciones de los combatientes. A medida que los gobiernos hacen cada vez más hincapié en las “contranarrativas” para evitar la radicalización y fomentar la desmovilización de los grupos armados no estatales, no hay pruebas empíricas suficientes sobre cómo dichas disputas de estructuración entre los gobiernos y los rebeldes podrían afectar la manera en que los reclutas determinan sus opciones. Con la proliferación de programas de “desradicalización” en todo el mundo, y dado que las iniciativas de desarme, desmovilización y reintegración (Disarmament, Disengagement, and Reintegration, DDR) siguen perpetuando los estereotipos de género, es fundamental analizar por qué algunos hombres y mujeres se desvinculan de la violencia mientras que otros no, cómo evalúan estas decisiones y de qué manera las normas en función del género influyen en estas determinaciones. A partir de más de 100 entrevistas a hombres y mujeres excombatientes en siete departamentos de Colombia, este artículo analiza los efectos de las disputas de estructuración entre la guerrilla de las FARC y el gobierno colombiano, donde las normas y las dinámicas del poder en función del género juegan un papel clave. En este documento, se sostiene que dichas disputas de estructuración influenciadas por el género son fundamentales para las decisiones de desmovilización de los combatientes y, en especial, influyen en la manera en que las combatientes mujeres perciben sus alternativas y gestionan sus vías de escape de los grupos armados no estatales.
La littérature croissante portant sur la désertion des groupes d'insurgés se concentre presque exclusivement sur les hommes déserteurs, avec peu de comparaisons avec les combattants qui choisissent de rester et peu de considération pour les femmes combattantes ou les normes et récits sexospécifiques qui limitent le panel de combattants abordés. Alors que les gouvernements mettent de plus en plus l'accent sur les « contre-récits » pour prévenir la radicalisation et encourager le désengagement des groupes armés non étatiques, les preuves empiriques de la mesure dans laquelle un tel cadrage des conflits entre gouvernements et insurgés pourrait affecter la façon dont les recrues calculent leurs options sont insuffisantes. Tandis que les programmes de « déradicalisation » prolifèrent dans le monde entier et que les programmes de désarmement, de désengagement et de réintégration continuent à perpétuer les stéréotypes de genre, il est essentiel d’étudier les raisons pour lesquelles certains hommes et certaines femmes se désengagent de la violence contrairement à d'autres, les facteurs que ces personnes prennent en compte dans leur décision, et la manière dont les normes sexospécifiques affectent ces décisions. Cet article s'appuie sur plus de 100 entretiens avec des hommes et femmes ayant précédemment combattu dans sept départements de Colombie pour analyser les effets du cadrage des conflits entre les insurgés des FARC et le gouvernement colombien, dans lesquels les normes de genre et les dynamiques de pouvoir liées au genre jouent des rôles clés. Il soutient que ce cadrage sexospécifique des conflits est essentiel aux décisions de désengagement des combattants individuels, en particulier pour influencer la manière dont les combattantes perçoivent leurs alternatives et gèrent leurs voies de sortie des groupes armés non-étatiques.