2008
DOI: 10.4000/clio.8852
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Mixité et Éducation Physique et Sportive (1959-1975)

Abstract: Les résistances de l'école Michaël ATTALI Cécile OTTOGALLI-MAZZACAVALLO Jean SAINT-MARTIN Entre 1959, où l'école connaît une transformation structurelle majeure par l'intermédiaire de la réforme initiée par Jean Berthoin, et 1975, où le collège unique est instauré sous l'effet des lois Haby, se développe une vaste politique de démocratisation de l'enseignement, unanimement sous-tendue par le concept d'égalité des chances. Dans le même temps, la mixité dans l'enseignement s'installe progressivement. Cette nouve… Show more

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“…En France, la mixité s'impose sans débat théorique après que soit préconisée la gémination dans le second degré en 1957, avec une volonté de rationaliser l'implantation des classes et des établissements, par une forme de co-instruction qui se généralise à compter des décrets d'application de la loi Haby de 1975(Zancarini-Fournel, 2004. Durant cette période, l'enseignement de l'EPS maintient la séparation et les distinctions sexuées (Szerdahelyi, 2009), illustrant les résistances et les hésitations de l'école mais aussi l'absence de véritable débat sur l'organisation, le sens et les effets de la mixité (Attali, Ottogalli-Mazzacavallo & Saint-Martin, 2008). Ces zones d'ombre conduisent Nicole Mosconi à interroger dès 1989 le « faux-semblant » de la mixité scolaire, avec une attention particulière au passage de la séparation à la mixité et une invitation à creuser le débat européen sur l'égalité (Mosconi, 1989).…”
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“…En France, la mixité s'impose sans débat théorique après que soit préconisée la gémination dans le second degré en 1957, avec une volonté de rationaliser l'implantation des classes et des établissements, par une forme de co-instruction qui se généralise à compter des décrets d'application de la loi Haby de 1975(Zancarini-Fournel, 2004. Durant cette période, l'enseignement de l'EPS maintient la séparation et les distinctions sexuées (Szerdahelyi, 2009), illustrant les résistances et les hésitations de l'école mais aussi l'absence de véritable débat sur l'organisation, le sens et les effets de la mixité (Attali, Ottogalli-Mazzacavallo & Saint-Martin, 2008). Ces zones d'ombre conduisent Nicole Mosconi à interroger dès 1989 le « faux-semblant » de la mixité scolaire, avec une attention particulière au passage de la séparation à la mixité et une invitation à creuser le débat européen sur l'égalité (Mosconi, 1989).…”
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“…Un demi-siècle plus tard, la mixité révèle nombre de paradoxes, au premier rang desquels la réalité de la domination masculine derrière l'égalité des droits conférés aux individus (Mosconi, 1989). Dévoilant les présupposés sexués de l'École républicaine (Rogers, 2004), la mixité se heurte à de fortes résistances en EPS, symboles de réticences sociales qui la dépassent (Attali, Ottogalli et Saint-Martin, 2008). Elle génère cependant la satisfaction sportive des enseignantes d'EPS des « années 68 » qui, en réaction, dévoilent leurs exigences vis-à-vis des filles : « Je voulais qu'elles… comment on pourrait dire ça… qu'elles se… masculinisent.…”
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