“…ce dernier résultat n'appuie pas ceux de Blackorby et Wagner (1996) et de corneau et Lanctôt (2004, selon lesquels les filles sont plus susceptibles de se désister des comportements délinquants et extériorisés à l'âge adulte. Malgré la nature moins sévère de leur problématique comparativement aux études portant sur l'agressivité (Stack, Fisher, Serbin, Temcheff, Grunzeweig, hodgins, De Genna, Schwartzmann et Ledingham, 2006) ou sur les adolescentes judiciarisées (corneau et Lanctôt, 2004), les filles de notre étude présentent un cumul de symptômes intériorisés et extériorisés, et affichent, à l'émergence de l'âge adulte, une problématique plus complexe et distincte des garçons ayant présenté des problèmes extériorisés. Nos résultats semblent confirmer, à certains égards, des différences de trajectoires adultes entre les filles et les garçons aux prises avec des problèmes de comportement exté-riorisés (Silverthorn et Frick, 1999).…”