“…À la « subvention d'équilibre » se substitue une « convention » au titre du service public rempli par la SNCF. Ce passage d'une logique de 4 L'étude historique des dettes rend ainsi possible l'analyse critique des stratégies réformatrices contemporaines en interrogeant les hiérarchies des devoirs de l'État (la dette financière en étant un, mais non le seul) [Guex, 2003 ;Lemoine, 2016 ;Juven, Lemoine, à hors-série dotation [Juven, 2017] à une logique de paiement pour service public est un premier moment clé d'objectivation de l'isolement des activités de la Société les unes vis-àvis des autres : entre des missions de service public, non rentables (comme les trains interrégionaux à visée d'aménagement du territoire), et les activités commerciales de l'entreprise (train à grande vitesse), plus rentables. Cette explicitation des différentes missions de l'entreprise, qui est un premier pas vers le découpage comptable des activités, suppose le déploiement de nouveaux instruments de comptabilité et de contractualisation.…”