Over a global field K (number field, or function field of a curve over a finite field F ), arithmetic duality theorems for the Galois cohomology of tori and finite Galois modules have long been known. More recent work investigates the case where K is the function field of a curve over a p-adic field.For K the function field of a curve over the formal series field F = C((t)), we establish analogous duality theorems. We thus control the obstruction to the local-global principle and to weak approximation for homogeneous spaces of tori.There are differences with the afore described cases. For example, the Hasse principle need not hold for principal homogeneous spaces of a K-rational torus.
RésuméPour K un corps global (corps de nombres ou corps de fonctions d'une variable sur un corps fini F ), on dispose de théorèmes de dualité classiques (Tate, Poitou, Nakayama) pour la cohomologie galoisienneà valeurs dans des tores et des modules abéliens finis.Nousétablissons de tels théorèmes pour K le corps des fonctions d'une courbe projective et lisse sur le corps F = C((t)) des séries formelles en une variable sur le corps des complexes. Cela permet de contrôler le défaut du principe de Hasse et l'approximation faible pour les espaces homogènes sous un tore.Il y a ici des différences avec le cas classique (K corps global), et aussi avec le cas récemment etudié où K est un corps de fonctions d'une variable sur un corps p-adique. Par exemple, la K-rationalité d'un tore n'implique pas ici la validité du principe de Hasse pour ses espaces principaux homogènes. (secondary).Pour ce travail, le premier auteur a bénéficié d'une aide de l'Agence Nationale de la Recherche portant la référence ANR-12-BL01-0005.
JEAN-LOUIS COLLIOT-THÉLÈNE ET DAVID HARARIHarbater, Hartmann et Krashen ont montré que si le K-groupe G est connexe et K-rationnel, alors dans le cas (ii) on a un principe local-global pour les torseurs sous G.Dans tout cet article, nous notons C un corps algébriquement clos de caractéristique zéro, par exemple le corps des nombres complexes. Supposons désormais κ = C et k = C((t)).Dans ce cas K est un corps de dimension cohomologique 2 et présente des analogies avec les corps globaux de caractéristique positive, c'est-à-dire, avec les corps de fonctions d'une variable sur un corps fini. Une différence importante est l'absence d'un théorème de Tchebotarev sur un tel corps. Ainsi unélément de K peut par exempleêtre un carré dans tous les complétés K v pour v ∈ Ω sansêtre un carré dans K.Dans le cas (i), le principe local-global ne vaut pas en général pour les points rationnels des torseurs sous un K-tore K-rationnel (voir l'exemple 2.9)à la différence de ce qui se passe sur un corps de nombres (Voskresenskiǐ, voir [28, Cor. 9.7]) ou sur le corps des fonctions d'une courbe p-adique [17, Cor. 5.7]. Autrement dit, avec les notations ci-dessous, on peut avoir X 1 (K, T ) = 0 même pour un tore T qui est K-rationnel. Dans [5], on donne aussi des exemples de K-tore algébrique -non K-rationnel -pour lequel le principe local-global pour ...