2014
DOI: 10.3917/med.166.0131
|View full text |Cite
|
Sign up to set email alerts
|

Les systèmes de gouvernance traditionnels en Kabylie à la lumière du concept de capital social

Abstract: The traditional governance system in Kabylia in the light of the social capital concept This research deals with the possible substitution of the informal civil social capital for the governmental social capital in Kabylia. We study the case of two villages : Tazrouts and Zouvga. Our results show that the ancestral berber governance system creates bonding and bridging ties that are important in terms of local development, specifically in rural areas.Dans cette recherche, nous nous posons la question de la subs… Show more

Help me understand this report

Search citation statements

Order By: Relevance

Paper Sections

Select...
1

Citation Types

0
0
0
2

Year Published

2014
2014
2017
2017

Publication Types

Select...
3
2

Relationship

2
3

Authors

Journals

citations
Cited by 5 publications
(2 citation statements)
references
References 15 publications
0
0
0
2
Order By: Relevance
“…Le choix de la Kabylie, région algérienne à l'est d'Alger, se justifie par : 1) l'affirmation identitaire historique de la population kabyle; 2) la vivacité de son capital social civil et l'intensité des liens sociaux au sujet desquels Bourdieu (1958, p. 12) écrivait déjà qu'à « l'imperfection des techniques répond une perfection hyperbolique du lien social, comme si la précarité de l'ajustement à l'environnement naturel trouvait contrepoids dans l'excellence de l'ajustement social […] »; 3) la langue, le tamazight, langue des Amazighs -qui peut se traduire par « hommes libres » et qui désigne les Berbères -, dont la langue kabyle est une variante; 4) la survivance de son mode de gouvernance villageoise traditionnelle, suscitant des projets collectifs grâce au travail bénévole des villageois et à la caisse du village, abondée par les contributions des villageois (Perret et Abrika, 2014et 2016Perret et Paranque, 2015); et, enfin, 5) des pratiques territoriales ou des valeurs spécifiques, dont tiwizi et tirugza, qui sous-tendent l'organisation villageoise. La première partie de cet article expose le cadre théorique du développement territorial viable qui introduit les deux principaux concepts mobilisés pour la présente recherche, c'est-à-dire identité(s) et capital social.…”
Section: Identité Et Territoire En Kabylie Quels Liens?unclassified
“…Le choix de la Kabylie, région algérienne à l'est d'Alger, se justifie par : 1) l'affirmation identitaire historique de la population kabyle; 2) la vivacité de son capital social civil et l'intensité des liens sociaux au sujet desquels Bourdieu (1958, p. 12) écrivait déjà qu'à « l'imperfection des techniques répond une perfection hyperbolique du lien social, comme si la précarité de l'ajustement à l'environnement naturel trouvait contrepoids dans l'excellence de l'ajustement social […] »; 3) la langue, le tamazight, langue des Amazighs -qui peut se traduire par « hommes libres » et qui désigne les Berbères -, dont la langue kabyle est une variante; 4) la survivance de son mode de gouvernance villageoise traditionnelle, suscitant des projets collectifs grâce au travail bénévole des villageois et à la caisse du village, abondée par les contributions des villageois (Perret et Abrika, 2014et 2016Perret et Paranque, 2015); et, enfin, 5) des pratiques territoriales ou des valeurs spécifiques, dont tiwizi et tirugza, qui sous-tendent l'organisation villageoise. La première partie de cet article expose le cadre théorique du développement territorial viable qui introduit les deux principaux concepts mobilisés pour la présente recherche, c'est-à-dire identité(s) et capital social.…”
Section: Identité Et Territoire En Kabylie Quels Liens?unclassified
“…Le chef du village est élu par les membres de tajmaat composée des représentants des familles du village, les taman. Les taman veillent au respect du règlement intérieur 7 du village (lqanoun taddart), à la bonne gestion des projets d'utilité collective (répartition du travail collectif en particulier) et aux conflits internes au village (Perret et Abrika, 2014). Comme l'écrivait , l'organisation traditionnelle pourrait être représentée par une série de cercles concentriques partant de la famille pour aller vers la confédération de tribus, les liens de solidarité et leur fréquence étant d'autant plus relâchés que l'on s'écarte du centre (cf.…”
unclassified