“…C'est ainsi que les recherches menées sur le champ des restructurations ont pu porter sur les mouvements de restructurations, sur la conduite et les modes de régulation de celles-ci (Allouche et Freiche, 2007), sur le rôle des différentes parties prenantes (Kuhn et Moulin, 2012), sur les dispositifs légaux possibles, sur de possibles "bonnes pratiques" contextuelles (Beaujolin et Schmidt, 2012 ;Philip de St Julien, 2010), sur les conséquences en termes de santé au travail (Le Deist, 2013). Nos propres travaux centrés sur une population spécifique, les salariés restants dans leur entreprise après un PSE, dénommés les "survivants", ont souligné que ces derniers éprouvent divers états psychologiques tels qu'un sentiment d'injustice distributive, procédurale et/ou interactionnelle et un sentiment d'insécurité, voire de stress ; diverses réactions telles qu'une implication organisationnelle cognitive, normative et/ou affective ; un engagement au travail en général et dans l'emploi, une intention de quitter l'organisation (Philip de St Julien, 2010), fonction de leurs stratégies de "coping" (Lazarus et Folkman, 1984), fonction de la "brèche" ou de la "rupture" de leur contrat psychologique ressentie envers leur organisation (Rousseau et al, 2014).…”