“…En effet, moins de 2 % du génome sont traduits en protéines et la découverte du rôle catalytique des ARN en 1989 a conforté l'importance des ARN dans l'expression génique. Depuis 1986, le monde à ARN s'est largement agrandi avec la découverte des ARN non codants, constituant une grande variété de régulateurs physiologiques, tels que les petits ARN interférents, les ARN interagissant avec Piwi (P-element induced wimpy testis) [34] (➜), les petits ARN nucléolaires, et surtout les microARN (miARN). Depuis la découverte de Lin-4 en 1993 chez C. elegans, l'étude des miARN est un domaine de recherche en pleine expansion, comme en atteste le nombre croissant de publications référencées dans Pubmed (Figure 1).…”