“…Certains existent depuis environ deux décennies, développant et éprouvant des pratiques en matière de production et de transfert de connaissances et, conséquemment, des façons de lier science et action territoriale. Contrairement aux observatoires d'outre-mer qui ont fait l'objet de plusieurs publications (De Sède-Marceau et Moine, 2012;Bovar et Peyrony, 2006;Tonneau et al, 2017), ceux du Québec n'ont que très peu retenu l'attention des chercheurs (voir par contre : Centre de recherche sociale appliquée, 2015), de sorte que le rôle des acteurs territoriaux dans les observatoires québécois est mal connu ainsi que les mécanismes de production et transfert de connaissance ou les différences entre les régions. Cet article souhaite combler en partie cette lacune, en se fondant sur les résultats d'une recherche exploratoire de type ethnographique s'étant déroulée au printemps 2019 avec pour objectif central de comprendre en quoi ce type d'institution peut constituer un important instrument de développement territorial, et par quels processus de connaissances.…”