“…Dans la langue courante, non, comme le remarquaitPolguère (2015), et on peut trouver ici encore une ressemblance avec le nom odeur, mais dans la langue de spécialité (y compris linguistique) il se subordonne à affect, de manière quelque peu savante. Cela permet de constituer la hiérarchie à trois niveau l'émotion poétique est un type d'émotion > l'émotion est un type d'affect.41 Cela ouvre aussi la problématique de l'évolution des emplois et du sens du nom émotion, abordée du point de vue de la linguistique de corpus parNovakova, Sorba, Tutin (2018), qui remarquent des différences d'usage dans les textes littéraires et dans les médias récents (voir notre point de vue dans Hilgert, 2020), et enfin la problématique de l'usage de ce nom et de ses interprétations au pluriel, avec une vue sur sa polysémie en langue et en discours. Un parcours semé, sinon d'embûches, du moins d'émotions !…”