“…Dans ce contexte, des travaux portent également sur les multiples formes et ancrages des mobilisations locales, de prises de contrôle et résistances et qui sont associées à la ville entrepreneuriale, néolibérale, et aux effets ségrégatifs et de relégation qu'elle produit, en particulier dans les phases de gentrification ou de mouvements d'éviction par exemple à Lisbonne (Giroud 2011), à San Francisco ou Santiago du Chili (Giroud 2011), dans les quartiers cubains de Miami (Feldman & Jolivet 2014), mais aussi dans l'informalité en Afrique du Sud (Guillaume & Houssay-Holzschuch 2002). Cela implique de saisir les réseaux d'acteurs et communautaires à l'oeuvre, en particulier quand ces acteurs sont subalternes, qu'ils le soient au Cap (Teppo & Houssay-Holzschuch 2013), des petits propriétaires dans des inner-suburbs en déclin (Nussbaum 2019), des femmes migrantes dans leur recherche de logement à Ottawa (Reiser 2018), pour situer quelques exemples.…”