L'article aborde le thème de la santé mentale et de la résilience autochtones au travers d'une étude comparative entre Inuit du Nunavut au Canada et Quichuas du Napo en Équateur. Il essaye d'apporter un éclairage pour comprendre les processus historiques pouvant mener à un fort taux de suicide chez les jeunes Inuit. L'existence de liens entre pratiques culturelles et santé mentale et également entre pratiques culturelles et reconnaissance sont interrogés. L'objectif de l'article est de proposer des nouvelles pistes de réflexions dans le domaine du bien-être autochtone. The article is about native mental health and resilience. It is a comparative study between the Inuit of Nunavut in Canada and the Quichuas of Napo in Ecuador. It offers to understand the historical process leading to a high rate of suicide especially among the young Inuit. The existence of links between cultural practices and mental health and then between cultural practices and recognition are investigated. The article tends to offer new reflections in the field of native wellbeing.