“…L'idée est de combler, tant bien que mal, une lacune qui a souvent, mais toujours en vain, été signalée dans la littérature spécialisée (Fernández, 2016, p. 195). Les manuels et les méthodes privilégient la « Culture avec un C majuscule », celle qui concerne les coutumes, l'histoire, la gastronomie, la littérature, la musique, l'art et d'autres « grands domaines » (Wang, 2010, p. 183), sans évidemment négliger les quatre compétences dites fondamentales (à savoir l'expression écrite et l'expression orale, de même que la compréhension de l'écrit et de l'oral), auxquelles viennent s'ajouter la grammaire, et dans certains cas la traduction (Fernández, 2016, p. 191) A moins, justement, que cet apprentissage institutionnalisé s'accompagne de quelques incursions dans le domaine de l'ethnolinguistique appliquée (Peeters, 2013c(Peeters, , 2016, dont une première ébauche (Peeters, 2009), qui avait circulé pendant quelques années avant d'être publiée, apparut en ligne, en anglais, l'année même où sortit la traduction anglaise des textes de Bartmiński. Les deux ethnolinguistiques, l'une cognitive, l'autre appliquée, se sont développées indépendamment l'une de l'autre, mais elles partagent bien plus que le nom : la philosophie qui sous-tend l'une n'est pas sans rappeler celle qui sous-tend l'autre.…”