“…Il est d'ailleurs bon de rappeler que la sociocritique s'occupe des textes littéraires pour la raison nodale que ce sont eux qui offrent le plus de résistance à sa démarche, mais n'importe quel fragment de discours peut être considéré comme un texte (119) : on peut faire l'étude sociocritique d'une chronique sportive, d'un faire-part de décès, d'un slogan politique, d'une chanson punk (120) , d'un fantasme d'époque (121) , d'une recette de cui-sine (122) , et aussi celle d'un dessin, d'une photo, d'un tableau, d'une symphonie, d'un film à condition de prendre les outils analytiques ad hoc. En clair, tout dispositif sémioti-que peut être l'objet d'une sociocritique, ce dont il dérive latéralement que des corpus composés, réunis dans une optique transmédiale, peuvent aussi donner lieu à des recherches fécondes (123) .…”