2011
DOI: 10.7202/1006133ar
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La participation des personnes atteintes de maladie mentale aux entreprises de l’économie sociale : pouvoir effectif ou symbolique ?

Abstract: Cet article s’intéresse à la question de la participation des personnes atteintes de maladie mentale dans des organismes de l’économie sociale. À l’aide du concept de participation citoyenne, on procède à une description de la participation actuelle des personnes et il est démontré qu’elle pourrait être plus étendue pour l’ensemble des organisations rencontrées. Les éléments affectant la participation et les apports de celle-ci pour les personnes et les organismes sont aussi abordés.This article explores the i… Show more

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“…Un tel modèle du rétablissement peut construire un terrain propice à la catégorisation dichotomique entre les « bons clients » (qui sont motivés, qui se responsabilisent, qui sont autonomes et qui se travaillent) et les « clients difficiles » (qui ne se prennent pas « suffisamment » en charge). Il y a donc un (Poole, 2011 ;Weiner, 2011), parce que les hospitalisations fréquentes et de longues durées peuvent mener à une habituation au système totalitaire et nuire à l'exercice de l'autonomie (Duperré et Deslauriers, 2011), ou encore parce qu'ils vivent en situation de pauvreté qui les empêche d'accéder à des ressources (matérielles, sociales) permettant de gérer leurs symptômes (Roy, 2015). Qui plus est, les écrits en travail social ne misent pas que sur cette autogestion de symptômes, mais prônent surtout le travail du soi.…”
Section: Les Dangers Du Rétablissementunclassified
“…Un tel modèle du rétablissement peut construire un terrain propice à la catégorisation dichotomique entre les « bons clients » (qui sont motivés, qui se responsabilisent, qui sont autonomes et qui se travaillent) et les « clients difficiles » (qui ne se prennent pas « suffisamment » en charge). Il y a donc un (Poole, 2011 ;Weiner, 2011), parce que les hospitalisations fréquentes et de longues durées peuvent mener à une habituation au système totalitaire et nuire à l'exercice de l'autonomie (Duperré et Deslauriers, 2011), ou encore parce qu'ils vivent en situation de pauvreté qui les empêche d'accéder à des ressources (matérielles, sociales) permettant de gérer leurs symptômes (Roy, 2015). Qui plus est, les écrits en travail social ne misent pas que sur cette autogestion de symptômes, mais prônent surtout le travail du soi.…”
Section: Les Dangers Du Rétablissementunclassified