2010
DOI: 10.3917/inpsy.8604.0293
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La Liberté d'aller et venir en psychiatrie. Entre l'exigence de la loi, l'éthique et la réalité des pratiques. Cinq ans après la conférence de consensus, ou en sommes-nous ?

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“…A première vue, rien de moins original, cependant, que la question de l'ouverture des portes : elle est un avatar classique de l'antédiluvienne question de la « liberté de circulation » en psychiatrie et a donc été traitée du point de vue clinique par les tenants de la psychothérapie institutionnelle (Delion, 2001;Michaud, 1966), par des psychiatres ayant eu à coeur d'ouvrir leurs propres services (Bantman, 2010), ou encore, juridiquement cette fois, comme appartenant à la question plus globale de la liberté de choix du patient en psychiatrie (Hazif-Thomas, 2016). Du point de vue juridique précisément, la liberté d'aller et de venir (terme que nous préférerons pour l'instant à la « liberté de circulation » pour des raisons d'équivocité avec le lexique du trafic routier) est un principe de valeur constitutionnelle, comme l'a rappelé le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 12 juillet 1979 au sujet de la Loi relative à certains ouvrages reliant les voies nationales ou départementales 3 .…”
Section: Introductionunclassified
“…A première vue, rien de moins original, cependant, que la question de l'ouverture des portes : elle est un avatar classique de l'antédiluvienne question de la « liberté de circulation » en psychiatrie et a donc été traitée du point de vue clinique par les tenants de la psychothérapie institutionnelle (Delion, 2001;Michaud, 1966), par des psychiatres ayant eu à coeur d'ouvrir leurs propres services (Bantman, 2010), ou encore, juridiquement cette fois, comme appartenant à la question plus globale de la liberté de choix du patient en psychiatrie (Hazif-Thomas, 2016). Du point de vue juridique précisément, la liberté d'aller et de venir (terme que nous préférerons pour l'instant à la « liberté de circulation » pour des raisons d'équivocité avec le lexique du trafic routier) est un principe de valeur constitutionnelle, comme l'a rappelé le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 12 juillet 1979 au sujet de la Loi relative à certains ouvrages reliant les voies nationales ou départementales 3 .…”
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