“…En parcourant la littérature existante sur les motivations des individus qui, en Afrique et ailleurs, pratiquent les jeux de hasard et d'argent, on réalise que certains de ces facteurs ont, dans le cadre des études sur d'autres jeux et/ou d'autres acteurs que les jeunes, déjà été observés par des chercheurs. Il s'agit de l'influence des proches parieurs (Fanka, 1997 ;Browne et Brown, 1994;Hardoon et Derevensky, 2001), de la recherche du gain à la suite de l'annonce des gains d'un parieur et/ou face aux difficultés financières (Dufour, et al, 2013;Fanka, 1997;Wood et al, 2007;Hopley et Nicki, 2010;Martinez et Le Floch, 2012;Nguedam Deumeni, 2006;Onana Noah, 2003;Fanka, 1997;Kouomoun, 2017 ), de la passion pour le football et de la « richesse » de la culture footballisque (Kouomoun, 2017) de même que la proximité aux lieux de jeu (Fanka, 1997). En revanche, le divertissement (Awondo Awondo, 2004), le système de pensée dans les groupes sociaux favorable au fatalisme (Nguedam Deumeni, 2006), le niveau d'instruction (Fanka, 1997), le plaisir, l'aspect social de l'activité, la stimulation intellectuelle, la compétition et l'adrénaline, le fait de…”