L’Institut national des plantes médicinales et aromatiques au service du développement de la phytothérapie au Maroc

Abstract

Au Maroc, la phytothérapie est une pratique très ancienne ; elle y doit énormément à la médecine « araboislamique », même si des non-musulmans, juifs et chrétiens notamment, ont joué un rôle important. Les connaissances empiriques se sont transmises verbalement à travers les générations et se sont enrichies grâce à la situation géogra-phique stratégique bien connue du Maroc (diversité bioclimatique et brassage des civilisations à travers l'histoire). À l'heure actuelle, les plantes médicinales peuvent nous apporter des solutions intéressantes aux contraintes liées à la santé surtout dans des pays en voie de développement. La promotion de la phytothérapie nous permettra de sauvegarder le savoir de nos ancêtres qui tend à disparaître. De par ses missions, l'Institut national des plantes médicinales et aromatiques-Maroc, tend à contribuer à l'élaboration de nouveaux médicaments naturels en étroite collaboration avec des décideurs de ce secteur pour sauvegarder la biodiversité végétale d'une part, et contrôler l'innocuité et la qualité des sous-produits de la médecine traditionnelle d'autre part.Abstract: In Morocco, phytotherapy is an ancient practice, which owes greatly to the "Arabo-Islamic" medicine, even if non-Muslims, Jews and Christian particularly, have played an important part in this regard. Empirical knowledge has been passed down orally through the generations and has been enriched thanks to the strategic geographical situation of Morocco (bioclimatic diversity and civilizations brewing through history). Currently, traditional medicine can give us interesting solutions to the constraints related to health especially in developing countries. The promotion of phytotherapy will help us to save the knowledge of our ancestors, which tends to disappear. Through its missions, the National Institute of Medicinal and Aromatic PlantsMorocco attempts to contribute to the development of new natural drugs, closely with decision-makers from this sector to protect plant biodiversity, and control the safety and quality of sub-products used in traditional medicine.

Physico- Chemical and Biological Investigations of Ocimum Basilicum L. Cultived in Algeria

“…DPPH inhibition rate was calculated using the equation below, and the findings were reported as a percentage of inhibition. %inhibition =(abs of control -abs of sample)/abs of control100 (2) where abs of control is the absorption of DPPH radicals plus distilled water and abs sample is the absorbance of distilled water 27,28.…”

Annual Committed Effective Dose from Various Phytotherapeutic Preparations (due to <sup>238</sup>U, <sup>232</sup>Th, <sup>222</sup>Rn and <sup>220</sup>Rn) Estimated for Adult Moroccan Patients

“…According to the World Health Organization (WHO), in some developing countries in Asia, Africa and Latin America, 80% of the population uses traditional medicine mainly in rural areas [2].…”

“…Morocco possesses a wealth of plants with about 42,000 species of which nearly 600 are used in traditional medicine [2].…”

Pharmacopée traditionnelle de la région de Zerhoun - Maroc - : connaissances ancestrales et risques de toxicité

“…Depuis les années 80, partout dans le monde, le recours aux plantes médicinales a connu un regain d'intérêt sans précédent. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que la médecine traditionnelle, notamment par les plantes, couvre les besoins en soins de santé de 80% de la population des pays en voie de développement (Bousta et Ennabili, 2011).…”