“…Ces gestes producteurs de ville sont ancrés dans des représentations des espaces existants qui leur assignent valeur et sens, et dans des imaginaires tendus vers des avenirs probables ou souhaités. Ils viennent bien sûr des grands acteurs institutionnels et des investisseurs occupés dès 1990 à réunifier la ville, à lui conférer une nouvelle image et de nouvelles fonctions (Grésillon, 2003 ;Reitel, 2008 ;Laporte, 2012a et b ;Laporte, 2013). Ils sont venus aussi de l'extraordinaire floraison d'initiatives artistiques venues, après la chute du Mur, de tous les horizons, s'emparer d'espaces en pleine mue et donner corps à leurs utopies, le temps d'une décennie (Grésillon, 2002).…”