“…L'évaluateur peut avoir tendance, en étant tributaire des données auto rapportés, toujours à cause du biais cognitif de saillance, à sous-estimer le poids des éléments du passé [16]. De plus, la détention peut atténuer les fonctions cognitives des auteurs d'infractions à caractère sexuel et cet impact augmente avec la durée de détention [44]. Ainsi, des problèmes mnésiques chez les infracteurs pourraient engendrer des difficultés à relater des informations passées (comme les antécédents de violences sexuelles).…”