L’automédication

Abstract

<jats:p>Aujourd’hui plus que jamais, la pratique de l’automédication fait l’objet d’une grande attention, tant des milieux professionnels de la santé que des sciences sociales. Non pas parce que la pratique serait nouvelle, mais parce qu’elle est nouvellement encouragée, en France, par les politiques publiques. À ce titre, il convient de s’interroger sur la question de savoir quelles sont, dans ce nouveau contexte, les motivations et les conditions de ce recours. On montrera ici, à partir d’enquêtes de terrain, que le recours à l’automédication ne se limite pas à soigner des pathologies bénignes, comme le préconisent les messages sanitaires, ou à répondre aux nouvelles mesures économiques qui accompagnent l’accès aux médicaments, mais correspond parfois aussi à une tentative de contournement des médecins généralistes, équivalant ainsi à une stratégie d’esquive.</jats:p>

Self-Medication Practice against Malaria and Associated Factors in the City of Parakou in Northern Benin: Results of a Population Survey in 2017

“…Self-medication is a frequent and well-documented practice in the literature [5] [6] [7] [8]. It consists of treating a self-diagnosed disease without a medical prescription [9] [10]. This is generally limited to symptomatic treatments but sometimes to specific therapies such as anti-malarial drugs and antibiotics due to the informal distribution channels of these drugs.…”

“…Resistance is one of the main consequences of self-medication [10] [11]. For several years, resistance to anti-malarial drugs has become a major concern and if its contributing factors are not controlled, and then, malaria cases management will become very difficult.…”