“…De manière générale, les travaux actuels sur l'accord du verbe en nombre à l'écrit tendent à montrer que, à la fin de l'élémentaire, moment où il doit être appris par les élèves en Ontario français (MÉO, 2006), « la différenciation des marques nominales et verbales, tout comme l'obligation de relier un verbe à son sujet pour déterminer sa finale, composent le noyau dur du savoir des élèves » (Cogis, 2013, p. 81). Toutefois, les chercheurs ayant décrit cet accord à ce moment de la scolarité obligatoire en L1 remarquent tous une grande disparité dans les résultats des élèves (Boyer, 2012 ;Geoffre et Brissaud, 2012). Les surgénéralisations du pluriel nominal seraient marginales (Boyer, 2012 ;Cogis, 2013), et les verbes les mieux réussis seraient ceux qui sont dotés d'une forme supplétive à la troisième personne du pluriel (sont, ont, vont, font), en raison de leur haute fréquence d'occurrence (Boyer, 2012).…”