“…Bien qu'ils n'évaluent qu'indirectement l'état de santé, on peut faire l'hypothèse qu'il y aura, comme on l'observe dans la documentation, une relation en forme de « J » entre l'état de santé physique et la consommation d'alcool. Cette relation signifie que les personnes abstinentes et les plus grands consommateurs seraient en moins bonne santé, tandis que les consommateurs modérés seraient en meilleure santé (Ashley et al, 1994 ;Colsher et Wallace, 1989). Cependant, la relation entre l'autoévaluation de l'état de santé et la consommation abusive de substances psychoactives n'est pas claire, étant donné que les manifestations de l'abus sont davantage d'ordre psychologique que physique, et que le phénomène du déni pourrait toucher particulièrement les grands consommateurs (Midanik, 1982).…”