“…Comme pour le professeur, l'action des élèves au fil des transactions didactiques est influencée par un ensemble de dispositions, de catégories de perception, d'expériences corporelles, langagières, esthétiques et de pensée qui articule les dimensions sociales, culturelles et individuelles de leurs rapports aux situations en classe. Si l'on assiste aujourd'hui, comme je l'ai évoqué précédemment, à l'émergence de recherches explorant les modalités d'actualisation des épistémologies pratiques dans l'action conjointe à partir de l'investigation des effets des positionnements scolaires ou de genre (Amade-Escot, 2019 ;Capiello, Venturini et Schneeberger, 2018 ;Pautal et Vinson, 2017 ;Rayou et Sensevy, 2014 ;Verscheure et Vinson, 2018 ;Verscheure et Debars, 2019) ; il reste que les catégories de description des pratiques d'étude des élèves restent encore conceptuellement peu documentées : sorte de boîte noire au sein du modèle théorique de l'action conjointe en didactique. Pour autant, les travaux brièvement recensés dans ce texte me semblent initier un programme de recherche ouvrant des perspectives renouvelées d'accès à l'intelligibilité des formes didactiques de la construction des inégalités scolaires dans les différentes disciplines enseignées, programme de recherche qu'il reste à conforter.…”