Herpes Esophagitis in Healthy Adults and Adolescents

Abstract

Herpes esophagitis (HE) is common in immunosuppressed patients, but has rarely been reported in immunocompetent individuals, in whom it appears to be a self-limited illness. We describe 3 new cases of HE in otherwise healthy patients seen in our hospital within the last 5 years. We performed a comprehensive review of the previously reported cases of HE in immunocompetent adults and adolescents in the English and Spanish literature. We analyzed the clinical features, treatment, and outcome of this entity. A total of 56 patients were included (39 men and 17 women), with a mean age of 35 years. The most common clinical manifestations were odynophagia (60.7%), fever (51.8%), and retrosternal chest pain (46.4%). A prodrome of upper respiratory symptoms and concurrent orolabial herpetic lesions were present in 26.8% and 25% of cases, respectively. Gastrointestinal bleeding was a rare complication (5.3%). Endoscopy revealed multiple ulcers in most cases (58.9%), typically involving the distal or mid-esophagus (83%). The diagnosis was confirmed by histopathologic examination in 40 cases (71.4%), by tissue viral culture in 21 (37.5%), and by detection of viral genome in esophageal samples in 4 cases (7.1%). Herpes simplex virus type 1 (HSV-1) was identified in 27 cases and herpes simplex virus type 2 (HSV-2) only in 1 case. Serology was consistent with a primary infection in 11 of the 25 evaluable cases (44%). Acyclovir therapy was used in 45.4% of patients. The outcome was favorable in all cases, although an esophageal perforation occurred in 1 patient. HE is a rare but well-defined entity in healthy adults and adolescents, and is probably underdiagnosed. A high degree of suspicion and a prompt endoscopic examination are required for the diagnosis. It is usually a self-limited infection, but early treatment with acyclovir may hasten the resolution of symptoms. Nevertheless, the benefit of antiviral therapy remains unknown.

Œsophagite herpétique révélée par une hémorragie digestive haute

“…Des prodromes faits de symptômes respiratoires hauts (toux, maux de gorge) et/ou de lésions herpétiques orolabiales concomitantes sont présents chez un malade sur cinq. Les signes les plus fréquents sont une odynophagie (60-76 %), une fièvre (45-52 %) et des brûlures rétro-sternales (46-50 %) [1,2]. D'autres symptômes ont été décrits, comme une dysphagie, des douleurs épigastriques, des vomissements, des myalgies, voire un amaigrissement [1][2][3].…”

“…Les signes les plus fréquents sont une odynophagie (60-76 %), une fièvre (45-52 %) et des brûlures rétro-sternales (46-50 %) [1,2]. D'autres symptômes ont été décrits, comme une dysphagie, des douleurs épigastriques, des vomissements, des myalgies, voire un amaigrissement [1][2][3]. Certaines complications, en particulier l'hémorragie et la perforation, ont été rapportées dans la littérature [2,[4][5][6][7].…”

“…D'autres symptômes ont été décrits, comme une dysphagie, des douleurs épigastriques, des vomissements, des myalgies, voire un amaigrissement [1][2][3]. Certaines complications, en particulier l'hémorragie et la perforation, ont été rapportées dans la littérature [2,[4][5][6][7]. En effet, une oesophagite herpétique est une étiologie, certes rare mais possible, d'une HDH [6][7][8][9].…”

“…À l'image du cas pré-senté, cette hémorragie peut être grave et menacer ainsi le pronostic vital [10]. Endoscopiquement, l'atteinte intéresse le plus souvent l'oesophage distal et/ou moyen, mais parfois l'oesophage tout entier [1][2][3]11,12], la présence de lésions gastriques concomitantes est peu fréquente. L'aspect caractéristique est celui d'une muqueuse inflammée, friable avec de multiples ulcérations variables en taille, en profondeur et en type de regroupement [1].…”

“…Le plus souvent, ces lésions se rompent, formant des ulcères circonscrits avec des bords surélevés, ces ulcères peuvent se présenter en emporte-pièce ayant une forme dite volcano-like ou se regrouper sous forme de petits ulcères. Ces aspects posent le problème de diagnostic différentiel avec les autres oesophagites virales ou mycosiques, les oesophagites peptiques et les lésions néoplasiques [1,2,12]. L'examen anatomopathologique apporte la preuve diagnostique.…”