RÉSUMÉ L'administration publique, comme toutes les sphères des sociétés occidentales, s'est tranquillement, mais résolument, engagée dans l'ère numérique. Au cours des trente derniè-res années, elle s'est informatisée, puis réseautée. De nombreuses études se sont penchées sur ce phénomène ; elles font ressortir les avantages du numérique en rendant plus efficace l'offre de programmes et de services ou en permettant une meilleure communication avec les citoyens. Or, aucune étude ne s'est véritablement attardée au coût que représente le passage de l'administration publique à l'ère numérique. Dans cette note de recherche, nous dressons un portrait sommaire du coût financier que représente le numérique dans l'administration publique canadienne et émettons des hypothèses pour nos recherches et analyses ultérieu-res. La méthode que nous mettons de l'avant permet de comprendre le coût qu'a entraîné le passage à l'ère numérique pour l'administration publique canadienne.ABSTRACT Public administration, as in all spheres of Western societies, has gradually but determinedly entered the digital age. Over the last 30 years, it has "computerized" and then "networked." This phenomenon has been the subject of a considerable literature, which has highlighted the benefits of computerization/digitization in terms of the program and services offering or of improved communication with citizens. At the same, no study has genuinely addressed the question of the cost of public administration's transition to the digital age. In this research note, we present a summary profile of computerization/digitization in the Canadian public administration and set out a number of hypotheses for my future research and analyses. The methodology we put forward provides a basis for understanding the costs resulting from the transition to the digital age for the Canadian public administration.