Geochemical Analysis of Massif Armoricain (France) Sources for Neolithic Dolerite Axes

Abstract

This study presents new geochemical data on dolerites from the Plussulien and Beulin Neolithic quarries in the Massif Armoricain (France) and for dolerite samples from their surrounding local regions. Using the major and trace element data obtained on these rocks, the two quarries and regional dolerite occurrences appear to be clearly distinct. Consequently, a set of chemical criteria is proposed to identify the dolerite axes produced uniquely at the Beulin quarry and to discriminate between the axes produced in the surrounding local region of Beulin, but outside the quarries, and those produced in the local region of Plussulien. These results could also be used, for example, to identify the existence of undiscovered quarries in the Beulin region. This work may provide the breakthrough needed to understand stone axe exchanges during the Neolithic times in north‐western France and beyond.

Produire des lames de hache en dolérite au Néolithique en Mayenne. La carrière-atelier de Beulin à Saint-Germain-le-Guillaume

“…Nos analyses géochimiques sur des dolérites de Mayenne et sur des dolérites de la carrière fouillée à Plussulien montrent une signature géochimique précise pour ces deux sources (Kerdivel et al, 2017). L'analyse de quelques produits finis provenant du site de la Burette à Banville, Calvados, prenant en compte cette différenciation est en cours (travaux d'A.…”

“…Ce filon vient recouper le granite d'Alexain, d'âge cadomien, dans sa forme grise à gros grains et sans cordiérite (Le Gall et al, 2011). Les analyses géochimiques des prélèvements ont permis de constater qu'il existait une grande variété de ces dolérites (Kerdivel et al, 2017).…”

“…Pour finir, il faut préciser que beaucoup de blocs de dolérite ont été fractionnés par le gel. Les stigmates que Bulletin de la Société préhistorique française dolérite de Beulin (Kerdivel et al, 2017) complique ainsi l'attribution des sites de production par simple inspection à l'oeil nu. Dans une étude précédente, nous proposons une analyse quantitative de la composition minéralogique et chimique des dolérites du site de production de Beulin et des autres filons de dolérite présents dans la région (Kerdivel et al, 2017).…”

“…Les stigmates que Bulletin de la Société préhistorique française dolérite de Beulin (Kerdivel et al, 2017) complique ainsi l'attribution des sites de production par simple inspection à l'oeil nu. Dans une étude précédente, nous proposons une analyse quantitative de la composition minéralogique et chimique des dolérites du site de production de Beulin et des autres filons de dolérite présents dans la région (Kerdivel et al, 2017). Cette étude met en évidence que la composition en éléments majeurs de la dolérite de Beulin se distingue clairement de celle définie par les dolérites régionales échantillonnées (28 échantillons ; Kerdivel et al, 2017)…”

Le site de Kermenguy à Châteauneuf-du-Faou (Finistère)

“…On peut dès lors supposer que les argiles utilisées proviennent d'un mélange entre des terres d'altération des granites et des argiles sédimentaires briovériennes. l'objet aux trois gisements de dolérite dont l'exploitation est attestée et actuellement connus dans le Massif Armoricain : l'atelier de Plussulien dans les Côtes-d'Armor, la carrière de Beulin en Mayenne et celle du Pinacle sur l'île anglo-normande de Jersey (Kerdivel et al, 2016). La pétrographie a mis en évidence les minéraux caractéristiques de la dolérite, cristaux de plagioclase, pyroxène et nombreux minéraux opaques sans toutefois permettre d'en déterminer la provenance.…”