Gender as risk factor for autoimmune diseases

Gleicher, Norbert; Barad, David H.

doi:10.1016/j.jaut.2006.12.004

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“…Elles comprennent 70 à 80 pathologies différentes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé, la sclérose en plaque, le diabète de type 1, le psoriasis, la maladie de Crohn et la myasthé-nie grave. Bien qu'elles présentent une grande disparité en ce qui concerne les organes ou systèmes ciblés, les auto-anticorps sériques produits et la réponse aux traitements, une caractéris-tique épidémiologique commune a été mise en évidence pour un grand nombre de ces pathologies : une forte prévalence féminine [1] (Tableau I). Cette prédominance féminine connue depuis des décennies demeure inexpliquée bien que de nombreuses hypothèses aient été émises impliquant l'environnement hormonal, le microchimérisme foetal, l'inactivation et/ou des anomalies du chromosome X.…”

Section: Maladies Auto-immunes : Une Forte Prévalence Féminineunclassified

“…Plus de 90 % des lymphocytes T seront éliminés soit parce que leur TCR présente une trop faible affinité pour les molécules du CMH, soit, au contraire, parce que leur TCR présente une trop forte affinité pour un antigène du soi présenté par une molécule du CMH [2]. Certains antigènes sont des peptides exclusivement exprimés dans des pathologies à incidence féminine ; pathologies à incidence masculine ; pathologies à incidence identique en fonction du sexe (d'après [1]). SYNTHÈSE REVUES limitant la migration de lymphocytes autoréactifs vers la périphérie.…”

Section: Maladies Auto-immunes : Une Forte Prévalence Féminineunclassified

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Prédisposition aux pathologies auto-immmunes

2017

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> Les maladies auto-immunes sont un groupe d'environ 80 pathologies différentes affectant 5 à 8 % de la population. Elles sont dues à un dysfonctionnement du système immunitaire au niveau de la tolérance thymique. Le thymus est le site d'éducation des lymphocytes T. Cet apprentissage repose sur des interactions entre les lymphocytes T et les cellules épithéliales thymiques (CET) qui expriment les protéines spécifiques de tissus périphériques. Ce mécanisme complexe est appelé tolérance centrale. Les maladies autoimmunes présentent, pour la majorité d'entre elles, une forte prévalence féminine. La comparaison des transcriptomes thymiques de femmes et d'hommes met en évidence des différences d'expression des protéines spécifiques de tissus périphériques. Dans le thymus, l'expression de ces protéines est contrôlée par le modulateur de transcription AIRE (autoimmune regulator). Une analyse translationnelle de la relation entre le sexe, les hormones et AIRE, dans des modèles cellulaires humains et murins, montre qu'après la puberté, ce facteur est moins exprimé chez la femme que chez l'homme. Les estrogènes induisent une augmentation du nombre de sites de méthylation au niveau du promoteur de Aire réprimant ainsi son expression. À partir de la puberté, les femmes auraient une efficacité diminuée du processus de tolérance centrale, ce qui entraînerait un accroissement des cellules autoréactives et de leur susceptibilité aux maladies auto-immunes. Ces observations nous amènent à nous interroger sur les effets d'une exposition croissante aux perturbateurs endocriniens, molécules estrogen-like qui, en diminuant l'expression de AIRE, conduiraient à une augmentation de la fréquence des maladies auto-immunes. < Maladies auto-immunes : une forte prévalence féminineLes maladies auto-immunes touchent 5 à 8 % de la population en Europe Occidentale et aux États-Unis. Elles comprennent 70 à 80 pathologies différentes, comme la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé, la sclérose en plaque, le diabète de type 1, le psoriasis, la maladie de Crohn et la myasthé-nie grave. Bien qu'elles présentent une grande disparité en ce qui concerne les organes ou systèmes ciblés, les auto-anticorps sériques produits et la réponse aux traitements, une caractéris-tique épidémiologique commune a été mise en évidence pour un grand nombre de ces pathologies : une forte prévalence féminine [1] (Tableau I). Cette prédominance féminine connue depuis des décennies demeure inexpliquée bien que de nombreuses hypothèses aient été émises impliquant l'environnement hormonal, le microchimérisme foetal, l'inactivation et/ou des anomalies du chromosome X. Le système immunitaire a pour fonction de protéger l'organisme contre des infections à travers des réponses innées et/ou adaptatives. Toutefois, il est clairement établi que les maladies autoimmunes se développent suite à une rupture dans les mécanismes de tolérance centrale ou périphérique du système immunitaire. Dans chacune de ces pathologies, une inflammation chronique ou périodique contribu...

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Section: Maladies Auto-immunes : Une Forte Prévalence Féminineunclassified

Prédisposition aux pathologies auto-immmunes

2017

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“…The higher prevalence of RA among women may reflect gender differences in the innate and adaptive immune systems [23,24]. The exact mechanisms underlying this sexual dimorphism in the immune response remain obscure; however, sex hormones, environmental factors and microchimerism have been implicated in this phenomenon [25,26]. Genetic background may also contribute to this immunological disparity.…”

Section: Introductionmentioning

confidence: 99%

Polymorphisms within the human leucocyte antigen-E gene and their associations with susceptibility to rheumatoid arthritis as well as clinical outcome of anti-tumour necrosis factor therapy

Iwaszko

Świerkot

Kolossa³

et al. 2015

Clinical and Experimental Immunology

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Summary Involvement of the non‐classical human leucocyte antigen‐E (HLA‐E) in both innate and acquired immune response suggests its possible role in development of autoimmune pathologies. This study was undertaken to investigate relationships between the HLA‐E gene single nucleotide polymorphisms (SNPs) and a risk of rheumatoid arthritis (RA), as well as to evaluate a potential of these polymorphisms to modulate clinical outcome of anti‐tumour necrosis factor (TNF) treatment in female patients. A total of 223 female patients with RA receiving anti‐TNF biological therapy and 134 female healthy subjects were enrolled into the study. Genotypings for two SNPs within the HLA‐E gene (rs1264457 HLA‐E*01:01/01:03; rs1059510 HLA‐E*01:03:01/01:03:02) were performed using a polymerase chain reaction (PCR) amplification employing LightSNiP assays. Clinical response was evaluated according to the European League Against Rheumatism (EULAR) criteria at 12 and 24 weeks after initiation of the therapy. The frequency of the HLA‐E*01:01/01:01 genotype was decreased significantly in RA patients in comparison to controls (P = 0·031). The presence of the HLA‐E*01:01/01:01 genotype in patients correlated with better EULAR response after 12 weeks of anti‐TNF treatment, while 01:03 allele carriers were generally unresponsive to the treatment (P = 0·014). The HLA‐E*01:03/01:03 genotype was also over‐represented among non‐responding patients in comparison to HLA‐E*01:01/01:01 homozygotes (P = 0·021). With respect to the HLA‐E rs1059510 variation, a better response after 12 weeks was observed more frequently in patients carrying the HLA‐E*01:03:01/01:03:01 genotype than other genotypes (P = 0·009). The results derived from this study imply that HLA‐E polymorphisms may influence RA susceptibility and affect clinical outcome of anti‐TNF therapy in female RA patients.

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“…Most autoimmune diseases occurs significantly more frequently in women than men, especially Hashimoto's thyroiditis and Grave's disease, with a female to male ratio of 50:1 and 7:1 respectively [42,43]. OLP also affected women more frequently (3-4:1) [23].…”

Section: Discussionmentioning

confidence: 99%

Association of Oral Lichen Planus with Autoimmune Diseases in A Northern Serbia Population: Matched Case-Control Study and Literature Review

Čanković¹

2016

J. Dent. Sci. Ther

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Oral lichen planus (OLP) is a still poorly understood and relatively common chronic inflammatory disease of oral mucosa. A connection between OLP and certain diseases have been reported in the past, such as diabetes, hypertension, hepatitis C infection (HCV), thyroid disease, and malignant diseases. There is some controversial about mentioned link with OLP. The study objective was to investigate association between autoimmune diseases and OLP in Northern Serbian province. A total of 48 patients (33 females and 15 males, ranged 29-84 years, mean age 59.8 ± 13.0) with clinical and histopathological proven OLP, along with 71 matched controls without oral mucosa lesions were included in the study. This was a retrospective case-control study conducted in patients who were treated at the Dental Clinic, Faculty of Medicine, University of Novi Sad, between January 2010 and Jun 2016. Clinical characteristics of OLP lesions, other oral mucosal diseases, presence of cutaneous LP, medical and family history with special regard to their autoimmune diseases with medication intake were recorded. Association regarding total of autoimmune diseases was found significant especially in prevalence of thyroid gland diseases. This study indicates connection between thyroid gland disorders (Hashimoto thyroiditis) and OLP. There is a need for further investigations such a screening for asymptomatic OLP in woman over the 40 years old suffering from thyroid gland disorders, particularly hypothyroidism.

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Gender as risk factor for autoimmune diseases

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Prédisposition aux pathologies auto-immmunes

Prédisposition aux pathologies auto-immmunes

Polymorphisms within the human leucocyte antigen-E gene and their associations with susceptibility to rheumatoid arthritis as well as clinical outcome of anti-tumour necrosis factor therapy

Association of Oral Lichen Planus with Autoimmune Diseases in A Northern Serbia Population: Matched Case-Control Study and Literature Review

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