Forme scolaire ou dispositif de production de l’homme

Abstract

L’article revient sur le concept de forme scolaire élaboré par Vincent. Il met d’abord en évidence que les multiples réappropriations dont il a été l’objet ont contribué à brouiller le sens de cette notion qui désigne à la fois un mode de socialisation et les caractéristiques des appareils techniques qui lui donnent sa consistance concrète. Il souligne que ceux-ci sont en évolution constante et suggère que l’effacement des frontières entre les enseignements formels, informels et non formels par l’action d’organismes internationaux tend à invalider la définition de la forme scolaire par les caractéristiques techniques des appareils de socialisation. Il conclut en suggérant de recourir au syntagme de “dispositif de production de l’homme”.

Evolution des éducations environnementales au prisme des finalités sociales égalitaires

“…Bourdieu et Passeron (1970), diront qu'à tous les niveaux du système éducatif, on assiste à l'instauration d'une institution fondée sur un modèle culturel lequel repose sur un arbitraire idéologique pourvoyeur de reproduction sociale. La forme scolaire renvoie à un mode de socialisation (Audigier, 2008), ou d'un rapport de la société à son école (Charlier et Croché, 2021) Par ailleurs, les épistémologies liées aux sciences de l'éducation brésiliennes (Freire, 1997 ;Saviani 2007, Oliveira 2013Haddad Simoes Machado, 2021), précisent les termes de potentiels d'égalité possibles de ces éducations transversales. Le potentiel d'égalité conditionne l'enseignement à des finalités d'accessibilité des savoirs (et de leurs usages) à tous les apprenants venus de toutes les classes de la société (Prost, 1968).…”