External intercostal muscles and external anal sphincter electromyographic activity during coughing

Abstract

Few studies focused on concomitant electromyographic recordings of pelvic floor muscles and muscles involved in cough initiation. The objective of this study was to investigate the temporal course of external anal sphincter activation during coughing. Informed consent was obtained from ten healthy volunteers and ten women presenting with stress urinary incontinence (SUI). Simultaneously, recordings of electromyographic activity of external intercostal muscles (EIC EMGi) and external anal sphincter (EAS EMGi) during coughing have been performed. It was chosen to study intercostals muscles because they are synchronous to diaphragmatic muscle during cough initiation. Median (interquartile range) latency between the onset of the EAS EMGi and the onset of the EIC EMGi was -210 ms (-398; -135) and 0 ms (-30; +111.7) in volunteers' group and in SUI group, respectively (p = 0.0009). Abnormal temporal course of external anal sphincter activation is observed during coughing in women presenting with SUI compared to healthy volunteers.

Motricité et réflexes périnéaux : nouveaux concepts

“…Nous avons montré que durant une toux volontaire, l'activité électromyographique du sphincter anal externe (EMGi SAE) débute en général avant l'augmentation de pression abdominale et avant le début d'activité EMGi des intercostaux externes (ICE) à la fois chez les volontaires saines, et chez les patientes ayant une IUE [37,38]. Ainsi, la contraction du SAE débute avant le début d'activité des muscles intercostaux lors des efforts de toux volontaires.…”

“…Nous avons également montré que cette contraction réflexe périnéale semble significativement retardée chez les femmes ayant une IUE par rapport aux volontaires saines [37]. Cette observation est bien entendu à rapprocher des expériences plus anciennes concernant la pré-activation du sphincter urétral.…”

“…Nous avons observé une différence qualitative nette entre la modulation chez les volontaires saines et les femmes ayant une IUE [37]. Ainsi, parmi 10 femmes ayant une IUE, 4 (40 %) avaient une « mauvaise » modulation de la réponse réflexe périnéale, contre aucune dans le groupe IUE.…”

“…Ainsi, parmi 10 femmes ayant une IUE, 4 (40 %) avaient une « mauvaise » modulation de la réponse réflexe périnéale, contre aucune dans le groupe IUE. Toutefois, cette différence n'atteint pas la significativité (p = 0,08) [37]. Nous n'avons pas pu montrer non plus de différence significative grâce à notre modèle mathématique.…”

“…Ceci pourrait être simplement lié à un problème de puissance de l'étude. En effet, le calcul du nombre de sujets à inclure dans cette étude avait été réalisé en fonction du critère principal d'évaluation qui était la latence d'activation entre l'activité électromyographique du sphincter anal externe et celle des intercostaux externes [37].…”