Epidémiologie du cancer gastrique: expérience d’un centre hospitalier marocain

Abstract

Le cancer de l'estomac est représenté essentiellement par Les adénocarcinomes gastriques, ces derniers demeurent l'une des dix premières causes mondiales de mortalité avec un pronostic qui est péjoratif. Son incidence reste variable à travers le monde, elle est caractérisée par une importante disparité géographique. Le but de notre travail est de décrire les caractéristiques épidémiologiques de l'adénocarcinome gastrique dans notre contexte à travers une étude rétrospective, observationnelle étalée sur une période de 10 ans (Janvier 2001- Janvier 2011), incluant tous les malades admis au service d'hépato-gastroentérologie du CHU Hassan II de Fès pour prise en charge d'un adénocarcinome gastrique. Durant cette période, 343 patients étaient admis pour prise en charge d'une tumeur gastrique, dont 170 patients avaient un adénocarcinome gastrique (49.5%). L’âge moyen de ces patients était de 58±13.4 ans [16 ans-0 ans]. Dans 43.7% des cas, les patients provenaient de la région de Fès, souvent du milieu rurale. On note une nette prédominance masculine, avec une différence significative entre les 2 sexes (p < ;0.05). Les patients âgés de moins de 60ans représentaient la tranche d’âge prédominante (63%) par rapports aux patients âgés de plus de 60ans (p = 0.02). 61% des patients consultaient dans un délai allant de 1 mois à 6 mois, 30.4% des patients étaient tabagiques, ce facteur avait une relation statistiquement significative avec l'adénocarcinome gastrique (p = 0.02). la non consommation de l'alcool est inversement liée et de façon significative à l'apparition de l'adénocarcinome gastrique (p = 0.03) dans notre contexte. L'infection par Hélicobacter pylori n’était mentionnée que chez peu de malades. Les formes métastatiques au moment du diagnostic dépassaient 50% avec un taux de décès au cours de l'hospitalisation de 2.6%. Sur le plan endoscopique, la localisation antropylorique, et la forme ulcéro-végétante étaient prédominantes, elles présentaient successivement 49% (p = 0,002) et 66% (p = 0.00001). Une chirurgie curative n’était proposée que chez 50 patients (30.2%). L'adénocarcinome gastrique représente le type histologique le plus fréquent, son pronostic reste fâcheux dans notre région, touchant une population jeune, minimisant ainsi les chances de tout traitement curatif.

Epidemiology, Risk Factors for Gastric Cancer and Surveillance of Premalignant Gastric Lesions: A Prospective Cohort Study of Central Saudi Arabia

“…In this study, other risk factors, such as obesity (BMI > 30), smoking status, nutrition/consuming salty preserved products, low socioeconomic status, having a family member with GC and the age groups of 56–65 and 66–75 were positively associated with GC. Our findings with regard to smoking being a significant risk factor for gastric cancer (GC) align with the results of several Arab studies [ 34 ], which increases the odds of developing GC by a factor of three [ 37 ]. Similar observations have been made in Lebanon, where smoking has also been recognized as a major risk factor for GC [ 38 ].…”

Clinico-pathological and demographic profile of patients with carcinoma stomach: a tertiary care experience

“…11 The mean age reported in our study agrees with data observed in a Moroccan study conducted by Mellouki et al, who stated a mean age of 58±13.4 years. 12 The prevalence of gastric cancer is about twice as high among men than women. 13 The most common histological variant in our study was adenocarcinoma (85.84%) followed by lymphoma (6.2%) and GIST (5.3%).…”

The changing trends in epidemiological characteristics of gastric adenocarcinoma: a Tunisian center experience

“…21 Risk factors for non-cardia cancers include Helicobacter pylori infection, low socioeconomic status, smoking, intake of salty and smoked food, and low consumption of fresh fruits and vegetables. [22][23][24][25][26][27][28][29][30][31] The decrease in incidence of non-cardia cancers likely reflects a diminishing prevalence of Helicobacter pylori infection due to improved sanitation, increasing availability of fresh fruits and vegetables, and decreasing use of salt-and smoke-based food preservation methods. In contrast to non-cardia cancers, incidence rates of cardia cancers have either increased or remained constant in Western countries.…”