Emotions and Social Movements

Anger and Organization Studies: From Social Disorder to Moral Order

“…Social movement studies, therefore, rightly suggest that anger and other 'strong' emotions can lead to misattribution of blame and distorted analysis, where the role of human actors is inflated while wider social structural constraints are neglected (Goodwin & Jasper, 2006).…”

Afirmando-se a vida, constrói-se o tempo: experiência, emoções e ativismo político contra a AIDS

“…Para se posicionar contra a Igreja Católica, o GPV se reuniu ao grupo Atobá de militância homossexual, à ABIA e a outras ONGs e 'crucificou' uma jovem HIV positiva na Cinelândia no ano de 1994. Na Conferênciaatrair e recrutar novos membros através de "expectativas emocionais" produzidas culturalmente JASPER, 2006). Com certeza, a ideia de solidariedade tinha forte sentido emocional, que evocava ao mesmo tempo compaixão, companheirismo e confiança, mobilizando e engajando pessoas, social e politicamente, na luta contra a Aids.…”

“…Cientistas sociais têm mostrado que os estudos sobre os movimentos sociais em sua relação com as emoções se fortaleceram a partir da década de 1990, destacando que a ação política é permeada pela dimensão das emoções (GOODWIN et al, 2001;FLAM;KING, 2005;JASPER, 2006). Não se aceita, assim, o dualismo entre uma proposta política vista como "racional" e o plano da expressão emocional, entendida como "irracional".…”

Les mouvements religieux et les défis de la modernité

“…Dans la sociologie américaine de l'après-guerre, dans les années 1950 et 1960, les mouvements de contestation de même que les mouvements religieux ont été certes interprétés à la lumière des émotions, mais ces interprétations perpétuent cependant la tradition héritée de Le Bon et de son analyse des dits phénomènes de masse (voir Goodwin et Jasper, 2006). La panique, l'angoisse et la peur accédaient ainsi au statut de catégories d'analyse ; ajoutons toutefois que du même coup ces mouvements furent considérés comme irrationnels et firent l'objet de charges polémiques.…”

“…La colère peut également se manifester lorsque la honte est réprimée et n'est donc pas perçue en tant que telle (Thomas Scheff parle de bypassed shame), un processus que l'on associe au concept culturel de masculinité qui occulte la peur et la honte, comme le souligne Scheff (1997 ;ainsi que Turner et Stets, 2006 : 31 et suiv.). L'existence d'une colère collective constitue une condition première au déclenchement de mouvements religieux et sociaux, elle représente en effet, contrairement à une émotion passive et introvertie, une émotion qui déclenche l'action et non la passivité et qui se cristallise autour de la catégorie du « nous contre les autres » (Ost, 2004 ;Goodwin et Jasper, 2006).…”