Social acceptance has become a key consideration for promoters, government officials and citizens when instituting new energy infrastructures and technologies. Often theorized in normative terms, it is not clear whether and when social acceptance matters. This article explores the rollout of smart meters in Quebec, which proceeded despite significant opposition from municipalities, community groups and unions. Drawing on core concepts from punctuated equilibrium theory-policy monopoly, policy venue, policy image-we argue that this opposition had no policy venue to express its grievances. Quebec's electricity sector, with a stable policy environment controlled by a policy monopoly and buttressed by a strong policy image, provided few opportunities to expand the conflict. We conclude from this analysis that public administrators should consider power when measuring social acceptance in political processes.Sommaire : L'acceptabilit e sociale est devenue un facteur d eterminant pour les d ecideurs politiques et economiques ainsi que les citoyens lorsqu'il s'agit de mettre en place des infrastructures et technologies energ etiques. Abordant ce sujet souvent de façon normative, la litt erature ne pr ecise pas sous quelles conditions et quand l'acceptabilit e sociale affecte les d ecisions politiques. Cet article examine le d eploiement des compteurs intelligents au Qu ebec, qui est all e de l'avant malgr e une opposition importante de la part des municipalit es, des groupes communautaires et des syndicats. En nous appuyant sur les concepts cl es de la th eorie de l' equilibre ponctu e -les monopoles, lieux et images politiques -, nous avançons que l'opposition n'avait aucun lieu politique pour exprimer ses pr eoccupations. Le secteur de l' electricit e du Qu ebec, caract eris e par un monopole politique stable et appuy e par une image politique forte, n'offrait que peu d'occasion pour l'expansion du conflit. Nous concluons de cette analyse que les administrateurs publics devraient consid erer la dimension du pouvoir lorsqu'ils cherchent a mesurer l'acceptabilit e sociale dans les processus politiques.