2001
DOI: 10.3406/ahess.2001.279996
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Écritures saintes et pactes diaboliques: Les usages religieux de l’écrit (Moyen Âge et Temps modernes)

Abstract: RésuméReligion du Livre, le christianisme présente maintes situations quotidiennes, sacramentelles ou imaginaires où l’écrit s’investit et rayonne de sacralité. Il s’agit ici d’examiner, dans le champ de la chrétienté européenne et les milieux des clercs lettrés, les formes d’usage sacré du livre et de l’écrit, hermétisme et rites magiques inclus. Deux questions guident l’exploration du double caractère (sacramentel-saint/magique-diabolique) attribué à l’écrit: comment les livres, les rouleaux et les lettres s… Show more

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“…, pour ceux qui savaient lire et écrire, le pouvoir de médiation des livres passait par l'accès à ces textes à forte charge surnaturelle, les illettrés, ou les individus à peine capables de déchiffrer quelques lettres, en faisaient pour leur part un usage plus large, les manipulant comme des objets sacrés53 .C'est cette symbolique du livre médiéval que l'aristocratie laïque voulut détourner à son propre compte, en commandant la mise par écrit des textes vernaculaires dont elle était auditrice et parfois productrice. Elle désire se voir glorifier par une littérature véritablement autonome et peut-être même posséder ses propres "martyrs" (tels Roland et Vivien).…”
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“…, pour ceux qui savaient lire et écrire, le pouvoir de médiation des livres passait par l'accès à ces textes à forte charge surnaturelle, les illettrés, ou les individus à peine capables de déchiffrer quelques lettres, en faisaient pour leur part un usage plus large, les manipulant comme des objets sacrés53 .C'est cette symbolique du livre médiéval que l'aristocratie laïque voulut détourner à son propre compte, en commandant la mise par écrit des textes vernaculaires dont elle était auditrice et parfois productrice. Elle désire se voir glorifier par une littérature véritablement autonome et peut-être même posséder ses propres "martyrs" (tels Roland et Vivien).…”
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