“…Des travaux supplémentaires sont donc nécessaires pour caractériser les motifs neuraux dans ces zones, et potentiellement les relier à la fonction mnésique du sommeil. Les progrès des techniques d'enregistrement, de manipulation et d'analyse, qui apportent une précision spatio-temporelle[40] ( ) permettront de mieux comprendre les motifs physiologiques associés aux différents types de mémoire et stades de sommeil. Bien qu'une théorie unificatrice de la fonction mnésique du sommeil ne soit peut-être pas possible, l'élargissement et l'affinement de ces connaissances permettront de mieux intégrer la consolidation et l'homéostasie, d'identifier de nouveaux liens au sein de la fonction mnésique, de l'encodage au rappel en passant par la consolidation, et de relier les mécanismes mnésiques à d'autres aspects du sommeil, tels que le contrôle des états de vigilance, le rythme circadien ou diverses maladies.…”