“…Dans cette perspective, il est à craindre à moyen ou à long terme le déplacement des conflits récurrents dans le Sud du pays vers le Nord pour l'anacarde. Cette situation n'épargnerait guère les aires protégées (PNC en particulier) et les forêts classées des zones sub-soudaniennes et soudaniennes de (N'Da, 2007 ;N'Da et al, 2008 ;Kouakou et al, 2015 ;Sangne et al, 2015 ;Barima et al, 2016). De même, certaines aires protégées du pays notamment le parc national de la Marahoué, le parc national du Mont Péko, le parc national d'Azagny, la réserve le Mont Nimba, connaissent une situation préoccupante du fait de la cacaoculture (Goné Bi et al, 2013 ;Koffi et al, 2015) ; d'où une remise en cause certaine de la politique de préservation de l'environnement prônée par les décideurs, et des engagements pris par l'Etat de Côte d'Ivoire sur la préservation de l'environnement devant les grandes instances internationales (Conference of parties (COP) 21, 22, 23, … ; ONU ; REDD+, FAO, etc.)…”