“…Par ailleurs, les nombreux travaux sur l'enseignement de la lecture littéraire menés depuis quinze ans (Ahr, 2013 ;Daunay, 2007 ;Dufays, Gemenne et Ledur, 2005 ;Louichon, 2011) ont contribué à revaloriser les écrits réflexifs en classe de français, sous les formes traditionnelles de l'écriture de soi (Bishop, 2010 ;Dumortier, 2006), sous les formes variées des écrits intermédiaires (Tauveron et Sève, 2005 ;Lebrun, 2007), ou sous celles, plus novatrices, des écrits de la réception (Arh, 2013 ; Le Goff et Fourtanier, 2017), dans la mesure où ils contribuent de manière significative à la formation de sujets lecteurs scripteurs (Dubois-Marcoin, 2009 ;Kervyn, 2009 ;Rouxel et Langlade, 2004 ;Tauveron, 2007). Si la question de l'articulation entre écriture réflexive et lecture littéraire semble encore émergente, particulièrement en formation des enseignants, sa situation à la confluence des approches dites « subjectives » de l'enseignement de la littérature et des conceptions « réflexive » ou « critique » de la littératie (Molinié, 2009 ;Hébert, 2007) signale sa portée euristique.…”