“…Les éléments qui ressortent comme étant très importants dans ces études font principalement référence aux habiletés parentales, au lien d'attachement parent-enfant, à la santé mentale et à la stabilité des parents, à la maltraitance, à l'abus de substance d'un parent, au dénigrement d'un parent ou à la problématique d'aliénation parentale ou, inversement, à la propension à encourager les contacts avec l'autre parent (Ackerman et Ackerman, 1997;Bow et Quinnell, 2001;Jameson et al, 1997;Lafortune et Carpenter, 1998). Les éléments les moins importants aux yeux des experts étaient la préférence envers la mère, la faute conjugale, la religion, le statut conjugal et l'orientation sexuelle des parents, le sexe de l'enfant et les préférences du jeune enfant (Ackerman et Ackerman, 1997;Jameson et al, 1997;Lafortune et Carpenter, 1998). Questionnées sur les recommandations qu'ils pourraient faire en faveur de la garde partagée, les répondants de l'étude de Ackerman et Ackerman (n=201 psychologues experts pratiquant dans 39 états des États-Unis), ont indiqué, tant lors des questions ouvertes que lors des questions de hiérarchisation des critères, que la capacité à dépasser les difficultés interpersonnelles pour se concentrer sur la relation coparentale, l'absence de colère, les liens entre l'enfant et chaque parent et la bonne santé mentale des deux parents étaient des éléments de premier ordre à considérer.…”