Condyloma acuminata in the tongue and palate of a sexually abused child: a case report

Abstract

BackgroundCondyloma acuminata caused by human papilloma viruses, (HPV) is a sexually transmitted disease (STD) appearing most frequently as soft, pink cauliflower like growths in moist areas, such as the genitalia, mouth and other places. The disease is highly contagious, can appear singly or in groups, small or large. In children, the isolation of a sexually transmitted organism may be the first indication that an abuse has occurred. Although the presence of a sexually transmissible agent from a child beyond the neonatal period is suggestive of sexual abuse, exceptions do exist.Case presentationThe authors report the clinical case of a five-year-old Caucasian male with lesions located in the dorsal surfaces of the posterior tongue and palate. Both lesions had a firm consistency, reddish appearance and presence of whitish areas and regions of ulceration. During the interview, the mother reported that the boy had been sexually abused.ConclusionSexually transmitted disease may occur during sexual abuse. Dentists as well as pediatricians have a role to play in identifying and treating these children. The diagnosis is essentially clinical (anamnesis and physical examination), but also the use of cytology eventually resorts to biopsy of the suspicious lesions for histological examination. The therapeutic option was the excision of the lesions.

Le condylome acuminé isolé de la cavité buccale : à propos d’un cas clinique

“…Heidingsfield a détaillé l'étude histologique des condylomes de la langue et de la lèvre de la patiente et a conclu que le condylome acuminé de la lèvre concordait avec le condylome acuminé de la localisation génitale non seulement sur le plan clinique mais aussi histologique [5]. Actuellement, il est admis que la voie oro-génitale est la principale voie de transmission [1,4]. Le patient ici présenté ne rapporte pas d'antécédent de rapport sexuel oro-génital, ce qui incite à appuyer l'hypothèse de la présence d'éven-tuel autre mode de transmission.…”

“…Le diagnostic différentiel se fait grâce à l'examen clinique et à l'examen anatomopathologique qui permet de faire la diffé-rence entre un condylome acuminé, un papillome squameux, une verrue vulgaire, un carcinome verruqueux et une hyperplasie épithéliale focale. Le condylome acuminé présente typiquement une composante papillomateuse [1,12,13], des crêtes épithéliales larges avec prédominance d'une acanthose, et présence de quantité variable de parakératine. L'aspect histologique de koïlocytes est classiquement retrouvé dans les condylomes de la cavité orale.…”

“…L'abstention thérapeutique est déconseillée à cause du caractère hautement contagieux qui caractérise les infections à HPV avec risque d'extension vers d'autres surfaces orales. La plupart des patients avec condylome de la cavité orale sont traités par chirurgie, avec une exérèse ou une élec-trocoagulation de la lésion [1,14,15]. Dans le cas présenté, le traitement a associé les deux sous anesthésie locale.…”

“…Le condylome acuminé est une maladie sexuellement transmissible provoquée par le « human papillomavirus » (HPV) [1]. Sur la muqueuse buccale, les infections à HPV peuvent revêtir plusieurs formes cliniques.…”

Localisation orale de condylome acuminé : à propos de 3 cas cliniques et revue de littérature

“…Le taux de prévalence des condylomes acuminés semble être similaire chez les hommes et les femmes, et la fréquence des cas cliniques a été enregistrée à 1 % dans la population sexuellement active [1], elle est aussi très élevée chez les patients infectés par le VIH et les immunodéprimés [4], [5]. Le pic d'incidence survient chez les personnes entre 20 et 30 ans, et les rapports des condylomes acuminés chez les enfants sont rares [6], [7]. La maladie est transmise essentiellement par voie oro-génitale, le risque de contracter le (HPV) est essentiellement tributaire de plusieurs facteurs.…”