“…Seul•e•s cinq répondant•e•s sur 137 accordent une très grande importance à l'item relatif à une prescription divine (14), alors que 102 répondants ne lui en accordent aucune. Même si les chercheur•e•s du domaine suggèrent la comparaison entre les contextes sociopolitiques et interculturels, cette méthodologie est souvent hasardeuse, car « comparaison n'est pas raison »(Schultheis, 1989). Pour interpréter cette différence, nous pourrions prudemment poser l'hypothèse que la relation entre le religieux et l'instruction publique pose moins problème en Suisse, où les subdivisions législatives permettent des configurations et des approches différentes du même prescrit selon chaque canton, institution, ou commune, réduisant ainsi les oppositions idéologiques fortes que peuvent produire ailleurs les politiques monolithiques de larges territoires ayant des gouvernances scolaires très centralisées.…”