2006
DOI: 10.3406/lfr.2006.6856
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Collocations et dictionnaires d'apprentissage onomasiologiques bilingues : questions aux théoriciens et pistes pour l'avenir

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“…Dans la perspective phraséologique, la notion de collocation se présente souvent comme une cooccurrence lexicale binaire (Tutin 2013 : 49) semi-figée ou « semi-idiomatique » (Tremblay 2014 : 74) : une base et un collocatif, où une base conserve son propre sens, tandis qu'un collocatif complète son sens à la manière particulière, contrainte de manière faible (grande nouvelle) ou plus forte (rire à gorge déployée) (Tremblay 2014 : 74). Il est à noter qu'une collocation pourra aussi avoir comme collocatif une collocation (Tutin 2013 : 54), par exemple : avoir un geste déplacé (Siepmann 2006), tomber dans l'oubli, etc. Ces combinaisons de collocations, assez courantes dans la langue, sont décrites par F. Hausmann (2007) à l'aide du terme de « chaîne collocationnelle ».…”
Section: Collocations -Cadre Théoriqueunclassified
“…Dans la perspective phraséologique, la notion de collocation se présente souvent comme une cooccurrence lexicale binaire (Tutin 2013 : 49) semi-figée ou « semi-idiomatique » (Tremblay 2014 : 74) : une base et un collocatif, où une base conserve son propre sens, tandis qu'un collocatif complète son sens à la manière particulière, contrainte de manière faible (grande nouvelle) ou plus forte (rire à gorge déployée) (Tremblay 2014 : 74). Il est à noter qu'une collocation pourra aussi avoir comme collocatif une collocation (Tutin 2013 : 54), par exemple : avoir un geste déplacé (Siepmann 2006), tomber dans l'oubli, etc. Ces combinaisons de collocations, assez courantes dans la langue, sont décrites par F. Hausmann (2007) à l'aide du terme de « chaîne collocationnelle ».…”
Section: Collocations -Cadre Théoriqueunclassified
“…Depuis quelques années, quelques auteurs (par exemple, Bartsch 2004 ;Siepmann 2006) remettent cependant en question la nature exclusivement binaire des collocations et proposent une extension de la notion de collocation lexicale, qui inclurait des suites de mots « n-aires » et se définirait par un fonctionnement pragmatique spécifique. S'il ne fait aucun doute que certaines séquences polylexicales excèdent la structure binaire, nous aimerions montrer dans cet article qu'il existe un sous-ensemble d'expressions lexicalisées dont le fonctionnement est fondamentalement binaire, propriété qui découle de la structure argument-prédicat dans laquelle elles s'insèrent.…”
Section: Langages 189unclassified
“…aussi Tutin 2008). Si l'on observe en effet bien des structures n-aires (ici ternaires) comme dans avoir un geste déplacé (Siepmann 2006), to pay close attention ou freshly baked bread 10 , il s'agit généralement du résultat de constructions binaires qui se combinent dans plusieurs opérations de la même façon qu'en morphologie constructionnelle, les opérations d'affixation peuvent se succéder 11 . Ces combinaisons de collocations, assez courantes dans la langue, sont décrites par F. Hausmann (2007) à l'aide du terme de « chaîne collocationnelle », alors que D. Spohr (2005) emploie celui de « collocational cluster ».…”
Section: Quelques Cas Intéressantsunclassified
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“…Un tel savoir linguistique permettrait davantage de clarté méthodologique pour l'enseignement du FLE (classement spécifique, particularités à noter pour certaines expressions…). Les travaux de Mel'čuk et al (1996), Gonzalez-Rey (2002), Tutin et al (2002), , , Siepman (2006) nous ont aidées à mieux comprendre et cerner certains de ces phénomènes linguistiques.…”
Section: Introductionunclassified